{"id":46043,"date":"2021-06-25T08:55:50","date_gmt":"2021-06-25T06:55:50","guid":{"rendered":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/?p=46043"},"modified":"2021-07-05T11:17:01","modified_gmt":"2021-07-05T09:17:01","slug":"stoptalkingstartfunding-financer-la-lutte-contre-les-violences-sexistes-et-sexuelles","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2021\/06\/25\/stoptalkingstartfunding-financer-la-lutte-contre-les-violences-sexistes-et-sexuelles\/","title":{"rendered":"#StopTalkingStartFunding: Financer la lutte contre les violences sexistes et sexuelles"},"content":{"rendered":"
Le Tour du monde f\u00e9ministe, port\u00e9 par le collectif G\u00e9n\u00e9rations F\u00e9ministes et Nous Toutes, a d\u00e9but\u00e9 mercredi 23 juin \u00e0 15h. Pendant 24h, des f\u00e9ministes du monde entier ont particip\u00e9 \u00e0 des d\u00e9bats, performances artistiques et tables rondes pour mettre fin aux violences.<\/b><\/p>\n
Deux revendications majeures ont structur\u00e9 l’\u00e9v\u00e9nement. La premi\u00e8re portait sur la question des financements de la lutte contre les violences de genre par les \u00c9tats. La seconde portait quand \u00e0 elle sur la justice et l\u2019accompagnement des victimes. \u00c0 l\u2019approche du Forum G\u00e9n\u00e9ration \u00c9galit\u00e9<\/a><\/strong><\/span> (FGE), les participant<\/span>\u00b7<\/span>es ont fait entendre leurs revendications envers les \u00c9tats et les politiques publiques en mati\u00e8re de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Anne-C\u00e9cile Mailfert, pr\u00e9sidente de la Fondation des Femmes<\/a><\/strong><\/span> et Fran\u00e7oise Moudouthe, directrice g\u00e9n\u00e9rale pour l\u2019African Women\u2019s Development Fund <\/strong><\/a><\/span>ont discut\u00e9 des modalit\u00e9s de financement de cette lutte par les gouvernements.\u00a0<\/span><\/span><\/p>\n Cr\u00e9\u00e9e en 2016, la Fondation des Femmes organise des lev\u00e9es de fonds notamment aupr\u00e8s d\u2019entreprises priv\u00e9es pour les reverser \u00e0 des organisations sp\u00e9cialis\u00e9es dans la lutte contre les violences de genre. Depuis sa cr\u00e9ation, la fondation a pu redistribuer 4,2 millions d\u2019\u20ac \u00e0 quelque 500 projets. Aid\u00e9 par d\u2019autres structures, l’organisme a rapidement pu faire un \u00e9tat des lieux du manque de moyens dans le domaine. La question du financement de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles semble absente de la sph\u00e8re politique. Lorsque la fondation a vu le jour, le budget consacr\u00e9 au Secr\u00e9tariat d’\u00c9tat charg\u00e9 des droits des femmes repr\u00e9sentait 0,006% du budget national. Une somme minime qui ne permettait pas de couvrir les d\u00e9penses li\u00e9es \u00e0 l\u2019accompagnement des femmes victimes de violences.\u00a0<\/span><\/p>\n L\u2019African Women\u2019s Development Fund a vu le jour en 2000 avec l\u2019objectif de venir en aide aux initiatives en faveur des femmes africaines. Ces initiatives ne disposent en effet que rarement de fonds durables. Fran\u00e7oise Moudouthe a ainsi expliqu\u00e9 que moins d\u20191% des ressources fournies par l\u2019OCDE en mati\u00e8re de droits des femmes arrivent effectivement entre les mains des organisations sp\u00e9cialis\u00e9es.<\/span><\/p>\n