Commentonsaime.fr<\/em> soit une messagerie instantan\u00e9e, anonyme et s\u00e9curis\u00e9e, elle est aussi une solution pratique de r\u00e9ponses \u00e0 la fois discr\u00e8tes et rapides. En Avant Toute(s) travaille sur un accompagnement num\u00e9rique et dispose aussi d\u2019une expertise qui intervient en pr\u00e9vention dans les \u00e9coles, coll\u00e8ges et lyc\u00e9es.<\/p>\n <\/p>\n
Les r\u00e9sultats de l\u2019\u00e9tude ne peuvent pas \u00eatre exhaustifs et ce pour deux raisons. La premi\u00e8re \u00e9tant que pour avoir des donn\u00e9es chiffr\u00e9es pr\u00e9cises, il faut que les femmes osent parler et se tourner vers les structures associatives. Elles doivent aussi elles-m\u00eames se reconna\u00eetre comme \u00ab victimes \u00bb, ce qui n\u2019est pas simple pour elles. Par ailleurs, lors de l\u2019interaction virtuelle entre un\u00b7e professionnel\u00b7le et la victime, certaines questions utiles \u00e0 l\u2019\u00e9tude n\u2019ont pas toujours pu \u00eatre pos\u00e9es aux femmes. L\u2019objectif premier d\u2019En Avant Toute(s) \u00e9tant de venir en aide le plus rapidement possible aux personnes victimes de violences et non pas de faire un travail d\u2019enqu\u00eate sur leurs cas.<\/p>\n
L\u2019\u00e9tude rel\u00e8ve que l\u2019utilisatrice la plus jeune a 12 ans et la personne violente la plus jeune a 13 ans. Ainsi les violences conjugales constituent un conditionnement qui commence d\u00e8s le plus jeune \u00e2ge. Pour \u00e9viter les m\u00e9canismes de reproduction, il est apparu urgent pour l\u2019association d\u2019analyser ces r\u00e9alit\u00e9s.<\/p>\n
Les violences que vivent les jeunes sont commises par des proches. Seuls 2,5% des violences d\u00e9clar\u00e9es sur le tchat par des moins de 26 ans sont commises par des inconnus. Les personnes qui sont violentes sont socialement en position de domination vis-\u00e0-vis des victimes (parents ou (ex) conjoints.) Ces personnes sont g\u00e9n\u00e9ralement des hommes qui sont plus riches et qui ont plus de pouvoir dans la soci\u00e9t\u00e9. L\u2019\u00e2ge est un crit\u00e8re non n\u00e9gligeable puisque dans 70% des cas, les personnes victimes sont plus jeunes de 1 \u00e0 12 ans de moins que les personnes violentes. 80,1% des victimes de moins de 26 ans sont d\u00e9pendantes financi\u00e8rement, ou sans ressources, et n\u2019ont pas la possibilit\u00e9 d\u2019avoir leur propre domicile. Ces donn\u00e9es chiffr\u00e9es rendent compte du fait que les personnes les plus touch\u00e9es sont plus vuln\u00e9rables par leur \u00e2ge, position sociale, situation financi\u00e8re.<\/p>\n
Des violences multiformes <\/strong><\/p>\nEn 2019, 152 femmes ont \u00e9t\u00e9 tu\u00e9es par leur conjoint ou ex-conjoint. A ce jour et depuis janvier 2020 on en compte 74. 60% des cas de violence sont conjugales. Les violences sont multiformes et se cumulent\u00a0: elles sont aussi intrafamiliales et\/ou viennent de la part de la soci\u00e9t\u00e9 (par exemple l\u2019homophobie.)<\/p>\n
Aux violences physiques, s\u2019ajoutent les violences psychologiques et elles sont beaucoup plus importantes dans le nombre de violences d\u00e9clar\u00e9es. Les violences psychologiques peuvent se traduire par des insultes, du chantage, de la d\u00e9valorisation. Ces violences ne tuent pas, mais impactent, sur le long terme, la sant\u00e9 mentale des personnes qui les subissent.<\/p>\n
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L\u2019\u00e9coute \u00e0 l\u2019\u00e9crit\u00a0: une ressource innovante suscitant confiance, discr\u00e9tion et rapidit\u00e9<\/strong><\/p>\nPour certain\u00b7es, l\u2019\u00e9crit est le seul \u00e9chappatoire viable (pression de l\u2019entourage, peur d\u2019\u00eatre entendues et\/ou s\u00e9questr\u00e9es), d\u2019autres ne sont pas \u00e9cout\u00e9es par les adultes (handicap, d\u00e9sert associatif, manque de ressources\u2026) Il peut aussi \u00eatre difficile de raconter son histoire \u00e0 voix haute (\u00e9motion, culpabilit\u00e9, peur\u2026) Le sentiment d\u2019ill\u00e9gitimit\u00e9 est aussi tr\u00e8s pr\u00e9sent : certain\u00b7es pensent que leur situation n\u2019est pas assez grave, trop banale. L\u2019association atteint par l\u2019\u00e9crit et le tchat une population qui a peur d\u2019entrer en contact avec des structures en pr\u00e9sentiel parce que leur situation les mettrait en danger si elles \u00e9taient vues par d\u2019autres personnes. Donc via internet, le centre d\u2019aide est accessible \u00e0 n\u2019importe qui, notamment dans des zones rurales. La discr\u00e9tion peut aussi poser probl\u00e8me au sein m\u00eame du foyer. On a l\u2019exemple d\u2019une femme qui dit que si elle interrompt le tchat c\u2019est parce que son conjoint se r\u00e9veille : elle \u00e9tait donc physiquement \u00e0 c\u00f4t\u00e9 de la personne violente.<\/p>\n
En Avant Toute(s) a \u00e9galement \u00e9tudi\u00e9 les pr\u00e9textes invoqu\u00e9s par les personnes violentes pour justifier leurs actes. Le fait de rejeter la faute sur la personne victime repr\u00e9sente 33,6% des pr\u00e9textes utilis\u00e9s. Faire croire aux femmes qu\u2019elles sont \u00e0 l\u2019origine des violences qu\u2019elles vivent est un moyen pour les agresseurs de justifier leurs actes. A \u00e9chelle plus large, notre soci\u00e9t\u00e9 culpabilise et rend responsable les jeunes femmes des violences et actes sexistes qu\u2019elles rencontrent dans leur quotidien.<\/p>\n
Chez les jeunes de moins de 26 ans, la jalousie repr\u00e9sente 24% des pr\u00e9textes utilis\u00e9s par les personnes violentes. Elle a des cons\u00e9quences graves car elle est un vecteur de contr\u00f4le de l\u2019autre. La jalousie et sa romantisation constituent un imaginaire qui banalise et d\u00e9dramatise les violences.<\/p>\n
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Depuis la crise sanitaire, l\u2019augmentation des violences n\u2019est pas un leurre. La fr\u00e9quentation du tchat a augment\u00e9 de 993,6% entre le d\u00e9but et la fin du confinement. Les violences intrafamiliales sont aussi pass\u00e9es de 6,1% \u00e0 16,2%. La r\u00e9alit\u00e9 et l\u2019actualit\u00e9 prouvent que les engagements d\u2019En Avant Toute(s) sont n\u00e9cessaires pour tendre vers la diminution des violences conjugales et intrafamiliales. Un second volet para\u00eetra en f\u00e9vrier prochain et compl\u00e8tera le premier via une analyse plus qualitative et pr\u00e9cise. En Avant Toute(s) exposera plus en d\u00e9tails les bienfaits de Commentonsaime.fr<\/em>.<\/p>\nChlo\u00e9 Vaysse 50-50 magazine<\/strong><\/p>\nL’\u00e9tude en int\u00e9gralit\u00e9<\/a><\/strong><\/span><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"\u00ab En 2019, 1 victime sur 6 avait moins de 29 ans. 1 femme sur 7 de moins de 25 ans subissait des violences dans son couple par rapport \u00e0 1\/10 dans la population des femmes en g\u00e9n\u00e9ral. \u00bb Le 6 octobre 2020 \u00e0 la Cit\u00e9 Audacieuse de Paris, l\u2019Association En Avant Toute(s), pr\u00e9sentait une […]<\/p>\n","protected":false},"author":2,"featured_media":39339,"comment_status":"closed","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[117,19,21],"tags":[18,14],"yoast_head":"\n
En Avant Toute(s) : les violences faites aux femmes de moins de 26 ans -<\/title>\n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n \n\t \n\t \n\t \n \n \n\t \n\t \n\t \n