{"id":32572,"date":"2019-11-06T09:31:32","date_gmt":"2019-11-06T08:31:32","guid":{"rendered":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/?p=32572"},"modified":"2019-11-15T09:46:03","modified_gmt":"2019-11-15T08:46:03","slug":"rebecca-portrait-dune-gynecologue-en-devenir","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2019\/11\/06\/rebecca-portrait-dune-gynecologue-en-devenir\/","title":{"rendered":"Rebecca, portrait d’une gyn\u00e9cologue en devenir"},"content":{"rendered":"

Rebecca a 25 ans. Brillante \u00e9tudiante en m\u00e9decine, elle a d\u00e9cid\u00e9 de s\u2019orienter vers la gyn\u00e9cologie obst\u00e9trique. Quelles sont ses motivations ? Comment se voit-elle \u00e9voluer dans une profession t\u00e2ch\u00e9e par les violences sexistes et sexuelles ? Portrait d\u2019une gyn\u00e9cologue en devenir. <\/span><\/b><\/p>\n

Habituellement d\u2019un caract\u00e8re jovial et enjou\u00e9, Rebecca * devient imm\u00e9diatement s\u00e9rieuse quand le dictaphone s\u2019allume. Sa voix baisse de quelques tons, sa posture se redresse et elle semble oublier la cohue d\u2019un caf\u00e9 parisien, un vendredi soir. Elle est concentr\u00e9e. Professionnelle. Nous allons parler de m\u00e9decine, et \u00e7a, Rebecca ne le prend pas \u00e0 la l\u00e9g\u00e8re.<\/p>\n

Et pour cause. A 25 ans, Rebecca a d\u00e9j\u00e0 d\u00e9di\u00e9 six ann\u00e9es de sa vie aux \u00e9tudes m\u00e9dicales et doit en compl\u00e9ter encore autant pour terminer son cursus. Son parcours est brillant : des \u00e9tudes secondaires dans les deux meilleurs lyc\u00e9es de France, une premi\u00e8re ann\u00e9e de m\u00e9decine r\u00e9ussie du premier coup (c\u2019est le cas de seulement 19% des \u00e9tudiant.es) et un tr\u00e8s bon classement \u00e0 l\u2019ECN (examen de fin d\u2019externat). Un sans faute donc, qu\u2019elle doit \u00e9videmment \u00e0 son intelligence, mais aussi \u00e0 son travail sans rel\u00e2che et \u00e0 sa pers\u00e9v\u00e9rance. Faire des \u00e9tudes de m\u00e9decine, c\u2019est comme courir un sprint, mais pendant 12 ans.  <\/span>Aujourd\u2019hui, Rebecca est en seconde ann\u00e9e d\u2019internat en gyn\u00e9cologie-obst\u00e9trique, apr\u00e8s avoir longtemps h\u00e9sit\u00e9 avec la gyn\u00e9cologie m\u00e9dicale et la p\u00e9diatrie : \u00abj\u2019ai voulu choisir une sp\u00e9cialit\u00e9 avec un certain rythme de vie. La gyn\u00e9cologie-obst\u00e9trique, c\u2019est une sp\u00e9cialit\u00e9 tr\u00e8s vari\u00e9e : nous faisons \u00e0 la fois des consultations de gyn\u00e9cologie m\u00e9dicale, des \u00e9chographies, des suivis de grossesse, de l\u2019obst\u00e9trique, de la chirurgie gyn\u00e9cologique et m\u00eame de la canc\u00e9rologie. C\u2019est cela qui m\u2019a plu. Je ne voulais me fermer aucune porte. Je savais que l\u2019internat serait plus difficile et plus long mais je souhaitais m\u2019ouvrir le champs des possibles.<\/i>\u00bb<\/p>\n

Si l\u2019on passe sous silence les quelques mois o\u00f9, \u00e0 douze ans, elle r\u00eavait de travailler pour Vogue,<\/i> Rebecca a toujours voulu \u00eatre docteure. Si elle a \u00e9t\u00e9 \u00e9lev\u00e9e par une m\u00e8re gyn\u00e9cologue et un p\u00e8re ophtalmologue, il serait faux d\u2019attribuer son choix professionnel aux simples circonstances de la vie. Depuis l\u2019adolescence, elle n\u2019a cess\u00e9 de se passionner pour l\u2019\u00eatre humain, et pour les femmes en particulier. Quand on lui demande si elle est f\u00e9ministe, elle r\u00e9pond : \u00aboui, mais je pense que je ne suis pas assez impliqu\u00e9e. Pour moi, se dire f\u00e9ministe c\u2019est \u00eatre engag\u00e9e, et je n\u2019ai pas l\u2019impression de faire assez au jour le jour.<\/i>\u00bb Mais, si elle ne se consid\u00e8re pas comme suffisamment militante, Rebecca porte bien l\u2019\u00e9galit\u00e9 entre les sexes, et notamment la sant\u00e9 des femmes, au centre de ses pr\u00e9occupations.<\/p>\n

Gyn\u00e9cologie obst\u00e9tricale : patientes et docteures victimes de discriminations <\/b><\/p>\n

Des femmes, c\u2019est bien d\u2019elles dont il s\u2019agit en gyn\u00e9cologie obst\u00e9trique. Et ce sont elles aussi, les premi\u00e8res concern\u00e9es par les \u00e9tudes de m\u00e9decine. Dans sa promotion \u00e0 Paris 5 – Universit\u00e9 Descartes, l’\u00e9tudiante estime que les femmes repr\u00e9sentaient environ 3\/4 des \u00e9tudiant.es. Cette sur-repr\u00e9sentation f\u00e9minine s\u2019exacerbe encore plus dans sa sp\u00e9cialit\u00e9, o\u00f9 elle n\u2019a que des co-internes femmes. Pourtant, la tendance se renverse compl\u00e8tement dans les postes les plus prestigieux. \u00abLes chef.fes de service sont tr\u00e8s rarement des femmes. Lors de mon premier stage, ma cheffe \u00e9tait une femme, mais \u00e7a n\u2019arrive presque jamais. C\u2019est la m\u00eame chose en ce qui concerne les Professeur.es d\u2019Universit\u00e9 Praticien.nes Hospitaliers (PUPH). Si l\u2019on regarde les chef.fes de gyn\u00e9cologie obst\u00e9trique des plus grand h\u00f4pitaux parisiens, 85% sont des hommes<\/i>.\u00bb  <\/span>Autant dire que le f\u00e9minisme a encore du pain sur la planche.<\/p>\n

Le milieu de la gyn\u00e9cologie obst\u00e9tricale est aussi touch\u00e9, comme la majorit\u00e9 des autres branches du domaine de la sant\u00e9, par les in\u00e9galit\u00e9s sociales, et par le manque de financement. C\u2019est ce que constate Rebecca apr\u00e8s sa premi\u00e8re ann\u00e9e d\u2019internat. Les six premiers mois, elle les a pass\u00e9 dans un h\u00f4pital de la banlieue Est parisienne (Seine-et-Marne). Le semestre suivant, elle a travaill\u00e9 dans un h\u00f4pital semi-priv\u00e9 de la banlieue Ouest parisienne, une zone beaucoup plus ais\u00e9e. Sans surprise, les conditions de travail \u00e9taient on-ne-peut-plus diff\u00e9rentes. Plus grave encore, la \u2018perte de chance\u2019 \u00e9tait bien plus grande pour les patientes de Seine-et-Marne. Rebecca  raconte : \u00ablors de mon premier stage, m\u00eame si je n\u2019avais pas de moyens de comparaison, j\u2019ai tout de suite \u00e9t\u00e9 frapp\u00e9e par la charge de travail par rapport aux moyens que nous avions \u00e0 disposition. Les chef.fes \u00e9taient tr\u00e8s peu nombreuses\/nombreux, avaient des responsabilit\u00e9s tr\u00e8s lourdes et assuraient souvent plusieurs postes en m\u00eame temps. Quand un.e chef.fe doit assurer un bloc op\u00e9ratoire en m\u00eame temps qu\u2019une consultation, m\u00eame si elle\/il est tr\u00e8s dou\u00e9.e et reste concentr\u00e9.e, la pression est tr\u00e8s importante parce qu\u2019elle\/il sait qu\u2019il y a trois ou cinq patientes qui l\u2019attendent dans la salle d\u2019attente.<\/i>\u00bb Ce fut le jour et la nuit avec son second stage : \u00abil s\u2019agissait d\u2019une maternit\u00e9 de m\u00eame envergure, mais le nombre de chef.fes \u00e9tait beaucoup plus important, et les moyens bien sup\u00e9rieurs. Chacun.e assure un poste par jour et pas plusieurs en m\u00eame temps. En terme de protection des personnes et de prudence m\u00e9dicale, c\u2019est beaucoup plus adapt\u00e9.<\/i>\u00bb Elle ajoute : \u00abpour moi, \u00e7a a tout chang\u00e9. L\u2019avantage d\u2019avoir des chef.fes en nombre, c\u2019est aussi plus de temps pour l\u2019enseignement, pour nous expliquer les proc\u00e9dures et nous laisser faire les gestes<\/i>.\u00bb<\/p>\n

Violences gyn\u00e9cologiques et obst\u00e9tricales : le point de vue d\u2019une docteure <\/b><\/p>\n

Il est difficile aujourd\u2019hui de parler de gyn\u00e9cologie obst\u00e9trique sans imm\u00e9diatement penser aux nombreux scandales qui ont surgit dans le d\u00e9bat public ces derni\u00e8res ann\u00e9es. Touchers vaginaux sur des patientes endormies, \u00e9pisiotomies effectu\u00e9es sans consentement, points du mari\u2026 les histoires de femmes maltrait\u00e9es par des \u00e9quipes m\u00e9dicales sont dignes des films d\u2019horreur les plus saisissants. Ces violences pr\u00e9occupaient d\u00e9j\u00e0 Rebecca lorsqu\u2019elle \u00e9tait encore externe et qu\u2019elle envisageait une carri\u00e8re dans la gyn\u00e9cologie. Elle avait d\u00e9j\u00e0 le d\u00e9sir profond de changer les choses, \u00e0 sa mani\u00e8re, \u00e0 son \u00e9chelle. <\/span><\/p>\n

Aujourd\u2019hui, forte de plus d\u2019un an d\u2019exp\u00e9rience dans le milieu gyn\u00e9cologique et obst\u00e9trical, la jeune docteure semble plut\u00f4t rassur\u00e9e : \u00abcontrairement \u00e0 ce qu\u2019on peut entendre parfois, je n\u2019avais jamais vu un seul m\u00e9decin choisir un geste plut\u00f4t qu\u2019un autre pour finir plus vite sa journ\u00e9e. Je ne sais pas comment \u00e7a se passe dans certaines cliniques priv\u00e9es, mais \u00e0 l\u2019h\u00f4pital nous travaillons jour et nuit, et personne n\u2019est \u00e0 une demi-heure pr\u00e8s.<\/i>\u00bb Et puis, les choses bougent. Depuis quelques ann\u00e9es par exemple, les gyn\u00e9cologues ont l\u2019obligation de demander leur consentement aux patientes pour r\u00e9aliser une \u00e9cographie endovaginale [ndlr : \u00e0 l\u2019inverse de celle sus pubienne qui se pratique \u00e0 l\u2019ext\u00e9rieur du corps, l\u2019\u00e9chographie endovaginale consiste \u00e0 faire p\u00e9n\u00e9trer une sonde dans le vagin de patientes pour mieux observer son ut\u00e9rus et ses ovaires]. Les pratiques m\u00e9dicales \u00e9tablies par le patriarcat semblent donc \u00e9voluer petit \u00e0 petit. Un autre exemple r\u00e9v\u00e9lateur est le fait que, lorsque l\u2019\u00e9tat de la m\u00e8re et la sant\u00e9 du b\u00e9b\u00e9 le permettent, les sage-femmes aident les futures mamans \u00e0 accoucher dans la position qui leur convient le mieux (debout, assises\u2026 et non pas allong\u00e9es sur le dos avec les pieds dans les \u00e9triers).<\/p>\n

Si les abus existent encore – \u00e0 plusieurs reprises, la jeune interne a entendu parler de m\u00e9decins qui r\u00e9alisaient des \u00e9pisiotomies sans le consentement de la patiente, ce qui est strictement interdit – Rebecca insiste pour d\u00e9noncer le manque de communication entre patientes et \u00e9quipes m\u00e9dicales : \u00abil ne fait aucun doute que quand on intervient avec des instruments comme le forceps ou la spatule, c\u2019est barbare. Les instruments sont volumineux, en m\u00e9tal, et augmentent parfois le risque de l\u00e9sions p\u00e9rin\u00e9ales apr\u00e8s. Mais il faut bien comprendre que nous, les <\/i>docteur.es<\/i>, nous sommes l\u00e0 pour aider les patientes. Ce qui nous int\u00e9resse avant tout, c\u2019est le bien-\u00eatre de la maman et du b\u00e9b\u00e9. Ces instruments, ou des pratiques comme l\u2019\u00e9pisiotomie, nous ne les utilisons que lorsque nous n\u2019avons aucun autre choix et que la vie de la m\u00e8re ou de l\u2019enfant sont en jeu. Mais l\u2019\u00e9quipe m\u00e9dicale ne prend pas toujours le temps d\u2019expliquer cela aux patientes, qui sont donc effray\u00e9es, parfois traumatis\u00e9es. Ce temps de parole est essentiel, mais il n\u2019a pas toujours lieu. C\u2019est cela qu\u2019il faut changer en priorit\u00e9.<\/i>\u00bb<\/p>\n

L\u00e9onor Gu\u00e9noun, 50-50 magazine<\/b><\/p>\n

* Le pr\u00e9nom a \u00e9t\u00e9 modifi\u00e9<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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