{"id":26853,"date":"2018-10-23T11:52:27","date_gmt":"2018-10-23T09:52:27","guid":{"rendered":"http:\/\/www.50-50magazine.fr\/?p=26853"},"modified":"2018-10-23T11:52:27","modified_gmt":"2018-10-23T09:52:27","slug":"28-jours-le-documentaire-qui-brise-le-tabou-sur-les-regles","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2018\/10\/23\/28-jours-le-documentaire-qui-brise-le-tabou-sur-les-regles\/","title":{"rendered":"28 JOURS : LE DOCUMENTAIRE QUI BRISE LE TABOU SUR LES R\u00c8GLES"},"content":{"rendered":"
Ang\u00e8le Marrey, jeune r\u00e9alisatrice de 22 ans, nous pr\u00e9sente son premier documentaire, 28 Jours, co-produit par les journalistes Justine Courtot et Myriam Attia. <\/b><\/span><\/span><\/span><\/strong>Les trois femmes m\u00ealent leur amour de l\u2019image et leur f\u00e9minisme dans un documentaire sur les r\u00e8gles, sujet toujours tabou en 2018…<\/b><\/span><\/span><\/span><\/p>\n C’<\/span><\/span><\/span>est le premier documentaire de ces trois femmes : \u00ab <\/span><\/span><\/span>toutes les \u00e9tapes \u00e9taient inattendues et surprenantes. On a eu des refus et des grands enthousiastes. On a rat\u00e9 puis recommenc\u00e9. On a chang\u00e9 d’id\u00e9e, puis on a trouv\u00e9 des solutions. C’\u00e9tait un peu l’aventure!\u00bb<\/i><\/span><\/span><\/span><\/p>\n En tant que jeune r\u00e9alisatrice, Ang\u00e8le s’estime chanceuse <\/span><\/span><\/span>\u00abnous n’avons pas eu de catastrophes.\u00bb <\/i><\/span><\/span><\/span>Son entourage l’a beaucoup aid\u00e9e pour ce projet <\/span><\/span><\/span>\u00abj’ai \u00e9t\u00e9 profond\u00e9ment touch\u00e9e par leur implication ! Quand on commence quelque chose, on ne sait pas vraiment o\u00f9 on va. On doute en permanence, alors quand quelqu’un vous fait confiance, c’est comme une grande respiration ! En y pensant, toute l’\u00e9quipe technique, graphique etc ne sont que des proches ! Ils sont vraiment extras ! \u00bb<\/i><\/span><\/span><\/span><\/p>\n Lib\u00e9rer enfin la parole <\/span><\/span><\/span><\/strong><\/p>\n Ce n’est pas tous les jours qu’un documentaire parle des r\u00e8gles <\/span><\/span><\/span>\u00abl<\/i><\/span><\/span><\/span>e sujet fait peur au d\u00e9but. Les gens n’ont pas envie qu’on rentre dans leur intimit\u00e9 et c’est bien normal. Mais dans la plupart des cas, les interview\u00e9es se lib\u00e9raient ! Comme si elles attendaient qu’on leur pose enfin la question.\u00bb <\/i><\/span><\/span><\/span><\/p>\n Le documentaire est une excellente fa\u00e7on de lib\u00e9rer la parole des femmes sur ce sujet encore si tabou. En France, \u00e0 la t\u00e9l\u00e9vision, les publicit\u00e9s mettent en sc\u00e8ne des serviettes o\u00f9 le sang menstruel est repr\u00e9sent\u00e9 par un liquide bleu. Pour Ang\u00e8le <\/span><\/span><\/span>\u00abl’utilisation de cette couleur plut\u00f4t que du rouge est la repr\u00e9sentation m\u00eame du tabou. Le Rouge couleur sang a \u00e9t\u00e9 mis de c\u00f4t\u00e9 depuis des si\u00e8cles, car sa couleur en elle-m\u00eame repr\u00e9sente l\u2019impuret\u00e9. Le sang dans notre culotte est rouge, Mesdames, Messieurs, arr\u00eatons de la diaboliser ! \u00bb<\/i><\/span><\/span><\/span><\/p>\n