{"id":20602,"date":"2015-08-06T10:00:31","date_gmt":"2015-08-06T08:00:31","guid":{"rendered":"http:\/\/www.50-50magazine.fr\/?p=20602"},"modified":"2015-08-06T10:00:31","modified_gmt":"2015-08-06T08:00:31","slug":"nawal-la-voix-des-comores-une-fille-de-la-terre","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2015\/08\/06\/nawal-la-voix-des-comores-une-fille-de-la-terre\/","title":{"rendered":"Nawal, la voix des Comores, une fille de la terre"},"content":{"rendered":"

Dans le cadre de la campagne : une femme, un mois, une histoire : portrait d’une femme migrante du Forum des Organisations de Solidarit\u00e9 Internationale Issues des Migrations nous publions aujourd\u2019hui le t\u00e9moignage de Nawal, chanteuse comorienne, nomm\u00e9e premi\u00e8re \u00ab ambassadrice de bonne volont\u00e9\u00bb par le PNUD et le Syst\u00e8me des Nations Unies aux Comores<\/h2>\n

Je suis pluriculturelle. N<\/span><\/span><\/span>\u00e9e comorienne d\u2019une famille aux origines diverses (Y\u00e9men, France et\u00a0 grandes Comores), je vis en France depuis mes 11 ans o\u00f9 je me suis enrichie des philosophies et sagesses de divers horizons.<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

\u00a0J\u2019ai un pied bien ancr\u00e9 dans l\u2019islam et l\u2019autre pied qui se balade un peu partout. Mon intention \u00e9tant de me rapprocher le plus possible de l\u2019amour, de l\u2019harmonie et de la beaut\u00e9 absolues. Je crois que nous venons tou-te-s de la source de vie et que nous sommes fait-e-s de terre, eau, pur esprit et M\u00e9moires.<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

J\u2019ai pass\u00e9 mon enfance aux Comores. Une p\u00e9riode \u00e0 la fois privil\u00e9gi\u00e9e et dure<\/span><\/span><\/span>.<\/span><\/span><\/span><\/strong>\u00a0Privil\u00e9gi\u00e9e mat\u00e9riellement mais remplie de traumas. J\u2019ai v\u00e9cu une exp\u00e9rience d\u2019agression sexuelle \u00e9tant\u00a0 tr\u00e8s jeune. J\u2019ai d\u00fb faire un grand travail sur moi-m\u00eame pour pouvoir en parler maintenant librement. Aujourd\u2019hui je suis en paix avec moi-m\u00eame. J\u2019en parle pour que celles et ceux qui ont v\u00e9cues des agressions sexuelles sortent du silence. Plus nous oseront d\u00e9noncer ces abus, plus d\u2019autres se joindrons \u00e0 nous. Beaucoup trop de jeunes filles et m\u00eame de jeunes gar\u00e7ons souffrent aujourd\u2019hui comme j\u2019ai souffert silencieusement. Il est temps que \u00e7a s\u2019arr\u00eate\u00a0!<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

Je suis partie des Comores en 1976 \u00e0 l\u2019\u00e2ge de 11 ans pour venir \u00e0 Valence. Je suis venue rejoindre ma m\u00e8re qui y vivait depuis un an, mari\u00e9e avec un comorien. Ma m\u00e8re est venue avec mon fr\u00e8re a\u00een\u00e9 rejoindre son mari ensuite, petit \u00e0 petit, elle a fait venir tous ses enfants. Nous \u00e9tions 8 fr\u00e8res et s\u0153urs.<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

J\u2019ai \u00e9t\u00e9 frustr\u00e9e car je n\u2019ai pas eu le temps de dire au revoir \u00e0 mes amis et mon entourage. J\u2019\u00e9tais inform\u00e9e de mon d\u00e9part la veille mais j\u2019\u00e9tais excit\u00e9e avec l\u2019id\u00e9e de partir en France. Je pensais qu\u2019en France tout \u00e9tait magique. <\/span><\/span><\/span><\/a><\/p>\n

Je suis arriv\u00e9e dans une ZUP\u00a0<\/span><\/span><\/span>alors que j\u2019\u00e9tais habitu\u00e9e \u00e0 vivre dans la campagne. En France j\u2019habitais dans un b\u00e2timent et je n\u2019avais plus le droit de sortir seule. Pourtant j\u2019\u00e9tais curieuse, je voulais voir ce qui se passait dehors. Ma m\u00e8re ne me laissait pas sortir donc je sortais par la fen\u00eatre.\u00a0<\/span><\/span><\/span>La libert\u00e9 ne se donne pas, \u00e7a se prend et \u00e7a co\u00fbte cher, mais \u00e7a vaut le co\u00fbt<\/span><\/span><\/span>.<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

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La musique au\u00a0c\u0153ur\u00a0<\/span><\/strong><\/p>\n

Je suis arriv\u00e9e en France en CM2. Ce que j\u2019aimais de plus dans ma nouvelle \u00e9cole \u00e9tait d\u2019apprendre \u00e0 jouer \u00e0 la fl\u00fbte en classe. Aux Comores il n\u2019y avait pas de cours de musique. Par contre les gar\u00e7ons pouvaient aller \u00e0 la chorale religieuse. J\u2019\u00e9prouvais d\u2019un sentiment d\u2019injustice de ne pas avoir le droit de fr\u00e9quenter la chorale parce que je suis une fille. L\u00e0-bas j\u2019ai connu la musique avec les fr\u00e8res de ma m\u00e8re qui \u00e9taient des musiciens. Avec eux j\u2019\u00e9coutais\u00a0<\/span><\/span><\/span>The Doors, Pink Floyd<\/span><\/span><\/span><\/em>\u2026 je ne connaissais pas les paroles mais je chantais quand m\u00eame, en jouant de la guitare.<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

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 <\/p>\n

\"16c279t\"<\/a><\/p>\n

 <\/p>\n

Plus tard, mon oncle Gilbert Mlanao est venu vivre \u00e0 Valence et a mont\u00e9 le groupe Karthala. C\u2019est ainsi que j\u2019ai fait mes d\u00e9buts de sc\u00e8ne comme guitariste rythmique. Ce n\u2019\u00e9tait pas simple. Ma m\u00e8re me r\u00e9p\u00e9tait \u00e0 coup de ceinture et de cris que je n\u2019\u00e9tais plus en \u00e2ge de jouer de la musique, ni de jouer au handball. Il fallait que j\u2019apprenne \u00e0 devenir une femme d\u2019int\u00e9rieur.<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

Sur g\u00e9n\u00e9ration FM, j\u2019animais une \u00e9mission \u00e0 la Radio M\u00e9ga. Je le faisais en cachette, mais un jour ma m\u00e8re a surpris mes fr\u00e8res et s\u0153urs en train de m\u2019\u00e9couter. Je r\u00e9sistais aux ch\u00e2timents jusqu\u2019au jour o\u00f9 je me suis faite taper comme jamais, \u00e0 tort. Ce jour-l\u00e0 j\u2019ai v\u00e9cu un sentiment \u00e0 la fois d\u2019injustice et d\u2019humiliation lorsque mon beau-p\u00e8re a cass\u00e9 ma guitare parce que je refusais de pleurer. C\u2019est ainsi que j\u2019ai fait mes valises et je suis partie.<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

C\u2019est chez un enseignant priv\u00e9 que je me suis r\u00e9fugi\u00e9e. J\u2019ai dormi dans une des salles de cours pendant 3 semaines, jusqu\u2019\u00e0 que je passe mon BAC. <\/span><\/span><\/span><\/p>\n

A cette \u00e9poque, dans les rues de Valence, j\u2019ai rencontr\u00e9 un couple avec leur petite fille de 5ans. Ils faisaient le tour de la France en carriole. Ils avaient des \u00e9conomies et jouaient de la musique pour faire de l\u2019argent. Ils m\u2019ont invit\u00e9 \u00e0 manger dans leur carriole et m\u2019ont appris\u00a0<\/span><\/span><\/span>la simplicit\u00e9 du bonheur: \u00eatre en harmonie avec son c\u0153ur, son corps et son \u00e2me, le bonheur de partager, donner et de recevoir.<\/span><\/span><\/span>\u00a0Ils ont \u00e9t\u00e9 pour moi comme des anges, un cadeau de la Vie pour panser mes maux.<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

Trois semaines apr\u00e8s, je passais mon BAC et je ne l\u2019ai pas eu. Ma m\u00e8re m\u2019a propos\u00e9 d\u2019aller en vacances aux Comores.<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

Quand je suis arriv\u00e9e aux Comores j\u2019ai d\u00e9couvert que je m’\u00e9tais faite pi\u00e9g\u00e9e. J\u2019\u00e9tais inscrite au lyc\u00e9e l\u00e0-bas, j\u2019y resterai donc toute l\u2019ann\u00e9e scolaire. Je ne voulais pas mais je n\u2019avais pas de choix. Aujourd\u2019hui je remercie ma m\u00e8re car j’ai eu mon BAC j\u2019ai red\u00e9couvert mon pays de naissance en particulier sa musique. Je me suis inscrite dans la liste des\u00a0a<\/span><\/span><\/span>uteurs, compositeurs et interpr\u00e8te<\/span><\/span><\/span><\/em>s du pays. J\u2019ai pr\u00e9sent\u00e9 un titre pour le concours\u00a0<\/span><\/span><\/span>D\u00e9couverte RFI, il est<\/span><\/span><\/span><\/em>\u00a0qui arriv\u00e9 au 4<\/span><\/span><\/span>\u00e8me<\/span><\/span><\/sup><\/span>\u00a0rang aux Comores. Ma chanson a ouvert la radio national pendant des ann\u00e9es.<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

C\u2019est dans cette p\u00e9riode que j\u2019ai connu mon futur mari. Il \u00e9tait musicien. J\u2019ai pens\u00e9 \u00eatre amoureuse de lui mais aujourd\u2019hui je comprends que je voulais inconsciemment me marier \u00e0 un Comorien pour satisfaire ma m\u00e8re. Ma m\u00e8re \u00e9tait contente. La famille de mon p\u00e8re par contre n\u2019\u00e9tait pas d\u2019accord avec le mariage. Ils ne l\u2019ont pas autoris\u00e9.<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

Apr\u00e8s le BAC je suis retourn\u00e9e en France pour commencer des \u00e9tudes en psychologie. Mon ami est venu me rejoindre, et nous nous sommes mari\u00e9s.<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

Deux ans apr\u00e8s, cet homme doux, a commenc\u00e9 \u00e0 me battre. Je suis rest\u00e9e encore 2 ans avec lui puis un jour je me suis d\u00e9cid\u00e9e \u00e0 voir un th\u00e9rapeute. J\u2019ai d\u00e9couvert que je n\u2019avais pas suffisamment d\u2019estime pour moi-m\u00eame. <\/span><\/span><\/span><\/p>\n

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Je me sens chez moi partout\u00a0<\/span><\/span><\/span><\/strong><\/p>\n

Il n\u2019y a pas d\u2019ombre sans lumi\u00e8re et tout ce que j\u2019ai v\u00e9cu de n\u00e9gatif m\u2019a aid\u00e9 \u00e0 me construire comme je suis. Aujourd\u2019hui je suis forte. Je suis bien.<\/span><\/span><\/span>\u00a0<\/span><\/span><\/span>Je me sens chez moi partout.\u00a0<\/span><\/span><\/span>On s\u2019accroche \u00e0 des histoires de nationalisme, de croyance, de cultures \u2026 mais l\u2019humain, tous les humains, appartiennent \u00e0 la terre. Nous sommes tous-tes comme des arbres enracin\u00e9s dans la terre, nous sommes tous\/tes pareil-le-s, nous sommes tous-tes \u00ab\u00a0UN\u00bb.\u00a0<\/span><\/span><\/span>Comme je sais que tous les humains sont mes fr\u00e8res et s\u0153urs, je suis bien partout et j\u2019essaye de transmettre le beau partout.<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

Quand j\u2019ai demand\u00e9 le divorce, mon mari est devenu fou. J\u2019ai d\u00fb arr\u00eater la fac et je suis venue \u00e0 Paris. Je me suis inscrite \u00e0 une formation d’<\/span><\/span><\/span>\u00e9ducatrice musicale qui<\/span><\/span><\/span> regroupait mes deux passions\u00a0: la psychologie et la musique.<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

A Paris, j\u2019ai commenc\u00e9 \u00e0 chanter toute seule dans la rue, dehors les restaurants, dans le m\u00e9tro \u2026 pour gagner un peu d\u2019argent, certes, mais aussi pour me faire entendre, pour montrer aux gens ce que je pouvais faire.<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

Un jour, je suis all\u00e9e au Trois Maillet avec ma guitare et un sandwich. Les patrons m\u2019ont laiss\u00e9 chanter devant tout le monde et ils ont bien aim\u00e9 ce que je faisais. J\u2019ai donc obtenu une place, pendant 2 ou 3 ans. Ils me payaient juste une partie de ce qu\u2019ils m\u2019avaient promis parce que je refusais qu\u2019on me touche. <\/span><\/span><\/span><\/p>\n

J\u2019ai continu\u00e9 \u00e0 chanter dans les rues jusqu\u2019\u00e0 finir ma formation. J\u2019ai obtenu donc mon dipl\u00f4me d\u2019\u00e9ducatrice musicale. Apr\u00e8s avoir li\u00e9 mon travail d\u2019\u00e9ducatrice musicale et mes concerts pendant quelques ann\u00e9es, j\u2019ai fini par choisir la sc\u00e8ne. Mais je n\u2019ai pas quitt\u00e9 le bien-\u00eatre et l\u2019\u00e9ducation car le public me le renvoie.<\/span><\/span><\/span>\u00a0Certains parlent de mes concerts comme une sorte de th\u00e9rapie de groupe, d\u2019autres disent que c\u2019est plus qu\u2019un concert\u2026 Tout le public chante avec moi. Depuis peu je les invite \u00e0 rire au lieu d\u2019applaudir. C\u2019est tr\u00e8s appr\u00e9ci\u00e9.<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

Aujourd\u2019hui je donne aussi des stages de d\u00e9veloppement personnel pour lib\u00e9rer les \u00e9motions n\u00e9gatives et les remplacer par du positif. J\u2019utilise la voix et le corps comme principal outil.<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

La paix<\/span><\/span><\/span>\u00a0<\/span><\/span><\/span>\u2026 s\u2019il me faut choisir un mot pour r\u00e9sumer mon parcours, je choisis la paix. Dans mon deuxi\u00e8me album, AMAN je pr\u00f4ne la r\u00e9volution individuelle, la paix int\u00e9rieure comme meilleur rem\u00e8de. La transformation individuelle comme l\u2019essentiel de la transformation du groupe.<\/span><\/span><\/span>\u00a0<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

Ce que l\u2019on vit ce n\u2019est pas une punition, la vie ce n\u2019est qu\u2019un chemin d\u2019exp\u00e9rience, \u00e0 chacun sa cadence.<\/span><\/span><\/span>\u00a0<\/span><\/span><\/span>Alors, \u00ab\u00a0swing ta vie\u00a0\u00bb, dit une de mes chansons. Il faut que les femmes se l\u00e8vent, qu\u2019elles osent dire \u00ab\u00a0non\u00a0\u00bb quand elles ne veulent pas. Personne ne va se battre \u00e0 leur place et nous sommes tous\/tes concern\u00e9-e-s par la cr\u00e9ation d\u2019un monde meilleur et comme dirait Marry Ane Williamson \u00ab\u00a0<\/span><\/span><\/span>vivre petit ne rends pas service aux monde.<\/i><\/span><\/span><\/span>\u00a0\u00bb<\/span><\/span><\/span><\/p>\n

Nawal<\/span><\/span><\/strong><\/span><\/span><\/h2>\n

.<\/span><\/span><\/strong><\/span><\/span><\/h2>\n

 <\/p>\n

Lire le t\u00e9moignage int\u00e9gral sur le site du Forim<\/a><\/strong><\/span><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

Dans le cadre de la campagne : une femme, un mois, une histoire : portrait d’une femme migrante du Forum des Organisations de Solidarit\u00e9 Internationale Issues des Migrations nous publions aujourd\u2019hui le t\u00e9moignage de Nawal, chanteuse comorienne, nomm\u00e9e premi\u00e8re \u00ab ambassadrice de bonne volont\u00e9\u00bb par le PNUD et le Syst\u00e8me des Nations Unies aux Comores […]<\/p>\n","protected":false},"author":5,"featured_media":0,"comment_status":"closed","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[117,27,120],"tags":[29,7],"yoast_head":"\nNawal, la voix des Comores, une fille de la terre - 50 - 50 Magazine<\/title>\n<meta name=\"robots\" content=\"index, follow, max-snippet:-1, max-image-preview:large, max-video-preview:-1\" \/>\n<link rel=\"canonical\" href=\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2015\/08\/06\/nawal-la-voix-des-comores-une-fille-de-la-terre\/\" \/>\n<meta property=\"og:locale\" content=\"fr_FR\" \/>\n<meta property=\"og:type\" content=\"article\" \/>\n<meta property=\"og:title\" content=\"Nawal, la voix des Comores, une fille de la terre - 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