{"id":19666,"date":"2014-11-06T09:29:20","date_gmt":"2014-11-06T08:29:20","guid":{"rendered":"http:\/\/www.50-50magazine.fr\/?p=19666"},"modified":"2014-11-06T09:29:20","modified_gmt":"2014-11-06T08:29:20","slug":"dephine-seyrig-de-marienbad-au-feminisme","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2014\/11\/06\/dephine-seyrig-de-marienbad-au-feminisme\/","title":{"rendered":"Dephine Seyrig, de Marienbad au f\u00e9minisme"},"content":{"rendered":"

Mais qui \u00e9tait Delphine Seyrig\u00a0? Un silence semble \u00eatre tomb\u00e9 sur la m\u00e9moire de cette femme. N\u00e9e en 1932 et morte en 1990, elle a pourtant jou\u00e9 dans 34 films pour le cin\u00e9ma, 13 pour la t\u00e9l\u00e9vision et 33 pi\u00e8ces de th\u00e9\u00e2tre. En qualit\u00e9 d\u2019actrice, Delphine Seyrig reste un \u00eatre de myst\u00e8re et de r\u00eave. \u00abCe n\u2019est pas une femme, c\u2019est une apparition\u00bb, \u00e9nonce Antoine Doinel \u00e0 propos du personnage qu\u2019elle incarne dans le film Baisers Vol\u00e9s<\/em> de Truffaut. Pourtant, Delphine Seyrig \u00e9tait aussi une personne fortement marqu\u00e9e par la r\u00e9alit\u00e9 quotidienne et une militante f\u00e9ministe. Dans quelle mesure son engagement f\u00e9ministe a-t-il influenc\u00e9 sa carri\u00e8re cin\u00e9matographique\u00a0?<\/h2>\n

Dans une premi\u00e8re partie de sa carri\u00e8re, Delphine Seyrig incarne des femmes inaccessibles, \u00e9vanescentes, dont les hommes sont \u00e9pris mais qu\u2019ils ne peuvent pas atteindre. L\u2019Ann\u00e9e derni\u00e8re \u00e0 Marienbad<\/em> de Resnais (1961), Peau D\u2019Ane<\/em> de Demy (1970), Les L\u00e8vres rouges<\/em> de K\u00fcmel (1971), Baisers Vol\u00e9s<\/em> de Truffaut (1968) \u2026 font de Delphine Seyrig un fantasme, une femme id\u00e9alis\u00e9e, une \u00ab\u00a0DS\u00a0\u00bb.
\nLa d\u00e9couverte du f\u00e9minisme<\/b>
\nEt pourtant non, Delphine Seyrig n\u2019est pas une apparition. C\u2019est une femme bien r\u00e9elle qui s\u2019active pour ne pas \u00eatre qu\u2019un objet de d\u00e9sirs. Apr\u00e8s mai 68, elle d\u00e9couvre le f\u00e9minisme et s\u2019engage dans le militantisme. Elle fait partie des femmes ayant sign\u00e9 le Manifeste des 343 Salopes dans le Nouvel Observateur<\/em>. A partir de cette \u00e9poque, Delphine Seyrig joue principalement dans des films r\u00e9alis\u00e9s par des femmes.
\nEn 1975, elle joue dans Alo\u00efse<\/em>, premier film de Liliane de Kermadec. Delphine Seyrig a lu le sc\u00e9nario, donn\u00e9 son accord et propos\u00e9 de mettre une partie de son salaire en participation. L\u2019histoire se concentre sur Alo\u00efse, une jeune femme qui, au moment de la premi\u00e8re guerre mondiale, hurle son horreur et pr\u00eache sa libert\u00e9 de conscience. Son d\u00e9go\u00fbt de la guerre passe pour une folie et elle est intern\u00e9e dans un h\u00f4pital psychiatrique. Elle reste \u00e0 l\u2019h\u00f4pital pendant quarante ann\u00e9es qu\u2019elle occupe par l\u2019\u00e9criture et la peinture. \u00abAlo\u00efse n\u2019\u00e9tait pas folle, mais elle \u00e9tait une femme dans une soci\u00e9t\u00e9 qui \u00e0 cette \u00e9poque ne pouvait admettre, et \u00e0 plus forte raison comprendre, une r\u00e9action f\u00e9minine portant sur des \u00e9v\u00e8nements mondiaux, clamant sa volont\u00e9 de paix dans un monde en guerre. La femme conditionn\u00e9e au service de l\u2019homme\u00a0\u00bb explique la r\u00e9alisatrice.
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\n\"Delphine<\/a>
\nLa m\u00eame ann\u00e9e, Delphine Seyrig joue dans Jeanne Dielman, 23 Quai du Commerce, 1080, Bruxelles<\/em> de Chantal Akerman. Selon Le Monde<\/em>, il s\u2019agit du \u00ab\u00a0premier chef d\u2019\u0153uvre au f\u00e9minin dans l\u2019histoire du cin\u00e9ma\u00a0\u00bb. Chantal Akerman nous montre trois jours de l\u2019existence d\u2019une veuve bruxelloise dans son appartement et les transforme en 3h20 de cin\u00e9ma, nous proposant une description de l\u2019ali\u00e9nation avec une illusion de temps r\u00e9el. Elle filme le quotidien r\u00e9p\u00e9titif et ali\u00e9nant d\u2019une femme au foyer qui se prostitue pour gagner de l\u2019argent… Dans une interview, Delphine Seyrig explique pourquoi elle a choisi ce film\u00a0: \u00ab\u00a0Il doit y avoir un ou deux milliards de femmes qui m\u00e8nent cette vie. Et je trouve passionnant, que pour une fois on puisse voir \u00e7a. Il y a des gens qui vous diront que c\u2019est pas du tout comme \u00e7a que \u00e7a se passe. Des hommes qui sont au bureau toute la journ\u00e9e et donc de toutes fa\u00e7ons ne savent absolument pas ce qui se passe chez eux pendant la journ\u00e9e. J\u2019ai entendu des hommes dire \u00ab\u00a0c\u2019est absolument impossible, aucune femme n\u2019est comme \u00e7a, ou alors c\u2019est une folle\u00a0\u00bb … Je pense que c\u2019est la premi\u00e8re fois qu\u2019on aborde cette question donc \u00e9videmment, les gens ne croient pas \u00e0 la v\u00e9rit\u00e9.\u00a0\u00bb
\nEn incarnant des femmes ali\u00e9n\u00e9es mises en sc\u00e8ne par de jeunes r\u00e9alisatrices, Delphine Seyrig LIBERE la femme: \u00ab il me semble que dans chacun de leur film, \u00a0il y avait une recherche dans le personnage qu\u2019elles me demandaient de jouer, tr\u00e8s diff\u00e9rente de ce qu\u2019on \u00e9voquait dans les films que j\u2019ai tourn\u00e9s avec les r\u00e9alisateurs.\u00bb
\nEn 1969, Carole Roussopoulos est la premi\u00e8re femme \u00e0 investir la vid\u00e9o. Elle cr\u00e9e le premier collectif de vid\u00e9o militante: Video Out. Elle utilise sa cam\u00e9ra pour donner la parole \u00e0 celles-ceux qui ne l\u2019ont pas habituellement, et notamment les femmes.
\nInsoumuses<\/strong>
\nDelphine Seyrig est initi\u00e9e \u00e0 la vid\u00e9o gr\u00e2ce \u00e0 Carole Roussopoulos.
\nEnsemble, elles cr\u00e9ent le groupe \u00ab\u00a0Insoumuses\u00a0\u00bb, qui produit des vid\u00e9os exclusivement consacr\u00e9es \u00e0 la lutte des femmes. Cr\u00e9atives et militantes, elles mettent au point de r\u00e9elles r\u00e9flexions sur l\u2019engagement politique et f\u00e9ministe. En 1975, elles r\u00e9alisent Maso et Miso vont en bateau<\/em>, un d\u00e9tournement d\u2019une \u00e9mission de Bernard Pivot \u00e0 laquelle est invit\u00e9e Fran\u00e7oise Giroud, la premi\u00e8re secr\u00e9taire d\u2019Etat \u00e0 la condition f\u00e9minine et qui y tient des propos assez affligeants: \u00ables femmes aiment les misogynes\u00bb, \u00able m\u00e9tier de chirurgien est physiquement trop dur pour les femmes\u00bb, \u00a0les hommes sont les moteurs du progr\u00e8s.\u00bb Les Insoumuses enregistrent cette \u00e9mission et en cr\u00e9ent une parodie. Au lieu de \u00ab\u00a0gueuler\u00a0\u00bb devant le poste, elles \u00ab\u00a0gueulent\u00a0\u00bb dedans le poste. Elles jouent avec les multiples possibilit\u00e9s de la vid\u00e9o\u00a0pour cr\u00e9er des effets humoristiques: retour en arri\u00e8re, ralentis, acc\u00e9l\u00e9r\u00e9s, r\u00e9p\u00e9titions, arr\u00eats sur images\u2026 Pour terminer, un texte d\u00e9file qui explique \u00abaucune femme ministre ne peut repr\u00e9senter les autres femmes au sein d\u2019un gouvernement patriarcal. Elles ne peuvent qu\u2019INCARNER LA CONDITION FEMININE oscillant entre le d\u00e9sir de plaire (f\u00e9minisation\u00a0: Maso) et le d\u00e9sir d\u2019acc\u00e9der au pouvoir (masculinisation\u00a0: Miso)\u00bb.
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\"Delphine<\/a>
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\nEn 1976, les Insoumuses r\u00e9alisent SCUM Manifest<\/em>o, \u00e0 partir d\u2019un texte de l\u2019\u00e9crivain et f\u00e9ministe am\u00e9ricaine Val\u00e9rie Solanas publi\u00e9 en 1968, qui appelle les femmes \u00e0 se rebeller et \u00e0 se lib\u00e9rer de la domination masculine. Cette vid\u00e9o est une lecture du texte de Val\u00e9rie Solanas qui a \u00e9t\u00e9 \u00e9puis\u00e9 et a disparu des librairies. Carole Roussopoulos appara\u00eet devant sa machine \u00e0 \u00e9crire, tapant le texte que lit Delphine Seyrig face \u00e0 elle. Elle commence ainsi\u00a0: \u00a0le m\u00e2le est un accident g\u00e9n\u00e9tique, une femme incompl\u00e8te, un avortement ambulant. Etre m\u00e2le, c\u2019est \u00eatre d\u00e9ficient.\u00bb \u00a0Le SCUM manifesto<\/em> est une r\u00e9elle utopique sur le renversement de pouvoir.
\nRendre hommage aux femmes<\/strong>
\nEn plus de ces collaborations avec Carole Roussopoulos, Delphine Seyrig a \u00e9galement r\u00e9alis\u00e9 des vid\u00e9os seule, qui sont aujourd\u2019hui au
Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir<\/span><\/strong><\/span><\/a>. En 1974, sa vid\u00e9o tract\u00a0In\u00e8s<\/em> d\u00e9nonce l\u2019emprisonnement et les s\u00e9vices dont a \u00e9t\u00e9 victime In\u00e8s Etienne Romeu, militante br\u00e9silienne oppos\u00e9e \u00e0 la dictature. Mais \u00e0 travers elle, n\u2019est ce pas l\u2019emprisonnement de toutes les femmes dont Delphine parle? La m\u00eame ann\u00e9e, elle r\u00e9alise \u00a0Les Trois portugaises<\/em>. Il s\u2019agit d\u2019images d\u2019une soir\u00e9e de soutien \u00e0 trois \u00e9crivaines portugaises\u00a0qui publient en 1972 un ouvrage collectif intitul\u00e9 \u00a0Les Nouvelles Lettres portugaises<\/em>, textes d\u00e9non\u00e7ant la soci\u00e9t\u00e9 portugaise, jug\u00e9e ali\u00e9nante et patriarcale. Peu de temps apr\u00e8s sa parution, le livre est saisi et interdit.
\nEntre 1975 et 1976, Delphine Seyring \u00a0r\u00e9alise un documentaire, Sois belle et tais-toi<\/em>, ensemble d\u2019interviews intimistes de cons\u0153urs et amies, vingt-deux actrices fran\u00e7aises. Elle tente de laisser appara\u00eetre la r\u00e9alit\u00e9 de leur condition \u00e9conomique, politique et sociale. Qu\u2019auraient-elle fait si elles avaient \u00e9t\u00e9 des hommes? Beaucoup expriment leur attirance pour la mise en sc\u00e8ne, activit\u00e9 r\u00e9serv\u00e9e aux hommes. Elles semblent toutes avoir v\u00e9cu des d\u00e9sillusions en d\u00e9couvrant le m\u00e9tier d\u2019actrice et la fa\u00e7on dont elles sont trait\u00e9es. Une grande importance est accord\u00e9e au c\u00f4t\u00e9 physique. Selon elles, les femmes ne jouent jamais ce qui correspond \u00e0 \u00abl\u2019essentiel\u00bb, \u00e9tant toujours r\u00e9duites \u00e0 des objets sexuels. \u00abLe cin\u00e9ma est un show fait par les hommes et pour les hommes. Une femme vieille ne correspond pas au fantasme masculin\u00bb, explique l\u2019une des actrices. Ce bilan est assez n\u00e9gatif et les r\u00f4les propos\u00e9s aux actrices semblent tous st\u00e9r\u00e9otyp\u00e9s et ali\u00e9nants.
\nLe Centre audiovisuel Simone de Beauvoir<\/strong>
\nEn 1982, en compagnie de Carole Roussopoulos et d’Hanna Wieder, elle fonde le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir<\/span> qui conserve de nombreux documents pour garder en souvenir les luttes de femmes. On trouve de nombreuses vid\u00e9os militantes f\u00e9ministes ou lesbiennes des ann\u00e9es 1970-1980.
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\"D<\/a>
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\nLe fonds valorise des \u0153uvres oubli\u00e9es car non distribu\u00e9es. On y trouve \u00e9galement des \u0153uvres r\u00e9centes et vari\u00e9es: documentaires, vid\u00e9os art, fictions, films exp\u00e9rimentaux produits en France et \u00e0 l\u2019\u00e9tranger. Un d\u00e9partement photos regroupe une collection de diapos sur les peintres, sculptrices, artistes femmes. Le Centre permet \u00e0 des femmes de se reconna\u00eetre dans des mod\u00e8les non-conformistes. Il se donne aussi comme mission l\u2019\u00e9ducation \u00e0 l\u2019image, et en particulier l\u2019analyse des repr\u00e9sentations sexu\u00e9es dans l\u2019audiovisuel.
\nACTION !<\/strong>
\nEn 1969, Marguerite Duras dresse un portrait de Delphine Seyrig dans le magazine Vogue intitul\u00e9 \u00ab\u00a0Delphine Seyrig\u00a0: l\u2019inconnue c\u00e9l\u00e8bre\u00a0\u00bb. C\u2019est bien ce qu\u2019elle est devenue aujourd\u2019hui. Une grande actrice du cin\u00e9ma fran\u00e7ais, mais qui reste pour beaucoup inconnue, malgr\u00e9 l\u2019importance qu\u2019elle a pu avoir dans le cin\u00e9ma et dans le f\u00e9minisme. Apr\u00e8s avoir \u00e9t\u00e9 dans un premier temps une \u00ab\u00a0mati\u00e8re\u00a0\u00bb au service du regard des hommes pour leur permettre d\u2019\u00e9voquer la femme sublim\u00e9e, elle devient ensuite une r\u00e9elle \u00ab\u00a0actrice\u00a0\u00bb. Le terme \u00ab\u00a0actrice\u00bb peut avoir en effet deux d\u00e9finitions\u00a0: 1) Personne dont la profession est d\u2019\u00eatre l\u2019interpr\u00e8te de personnages \u00e0 la sc\u00e8ne ou \u00e0 l\u2019\u00e9cran, com\u00e9dien. 2) Personne qui joue un r\u00f4le essentiel et d\u00e9terminant dans une action.
\n 
\nLouise Pinton 50-50<\/strong><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

Mais qui \u00e9tait Delphine Seyrig\u00a0? Un silence semble \u00eatre tomb\u00e9 sur la m\u00e9moire de cette femme. N\u00e9e en 1932 et morte en 1990, elle a pourtant jou\u00e9 dans 34 films pour le cin\u00e9ma, 13 pour la t\u00e9l\u00e9vision et 33 pi\u00e8ces de th\u00e9\u00e2tre. En qualit\u00e9 d\u2019actrice, Delphine Seyrig reste un \u00eatre de myst\u00e8re et de r\u00eave. 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