{"id":11883,"date":"2012-03-26T10:54:21","date_gmt":"2012-03-26T08:54:21","guid":{"rendered":"http:\/\/www.50-50magazine.fr\/_?p=11883"},"modified":"2012-03-26T10:54:21","modified_gmt":"2012-03-26T08:54:21","slug":"egypte-des-syndicats-en-pleine-renaissance-mais-encore-timores-sur-le-genre","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/26\/egypte-des-syndicats-en-pleine-renaissance-mais-encore-timores-sur-le-genre\/","title":{"rendered":"Egypte : des syndicats en pleine renaissance, mais encore timor\u00e9s sur le genre"},"content":{"rendered":"
Le 25 janvier 2012 sera \u00e0 marquer d’une pierre blanche en Egypte. Et pas seulement parce qu’il s’agissait du premier anniversaire du soul\u00e8vement populaire qui a r\u00e9ussi \u00e0 chasser Hosni Moubarak du pouvoir. Ce jour-l\u00e0 se tenait aussi au Caire le premier congr\u00e8s de l’Efitu (Egyptian Federation of Independent Trade Unions, F\u00e9d\u00e9ration \u00e9gyptienne des syndicats ind\u00e9pendants). Un tournant majeur dans l’histoire du syndicalisme \u00e9gyptien.<\/p>\n
Depuis que Nasser a dissout les syndicats existants pour les fondre en une centrale unique, devenue Etuf (Egyptian Trade Union Federation) en 1961, leur inf\u00e9odation au pouvoir ne s’\u00e9tait en effet jamais d\u00e9mentie. La r\u00e9volution de f\u00e9vrier 2011 marque de ce point de vue une rupture historique. D\u00e8s le 12 mars, un d\u00e9cret autorise la cr\u00e9ation de syndicats ind\u00e9pendants. En ao\u00fbt, la direction nationale de l’Etuf est dissoute.<\/p>\n
Mais la loi garantissant pleinement le pluralisme syndical est aujourd’hui toujours en attente. Cette nouvelle donne sera-t-elle favorable \u00e0 la participation des femmes, qui ne d\u00e9tenaient que 5\u00a0% des mandats et aucun poste au comit\u00e9 ex\u00e9cutif de l’ancienne conf\u00e9d\u00e9ration\u00a0? Pas s\u00fbr.<\/p>\n