{"id":11558,"date":"2012-03-07T15:20:55","date_gmt":"2012-03-07T14:20:55","guid":{"rendered":"http:\/\/www.50-50magazine.fr\/_?p=11558"},"modified":"2012-03-07T15:20:55","modified_gmt":"2012-03-07T14:20:55","slug":"femmes-precaires-osez-josephine","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/","title":{"rendered":"Femmes pr\u00e9caires, osez Jos\u00e9phine !"},"content":{"rendered":"

—<\/span><\/p>\n

\"Salon<\/p>\n

Salon Jos\u00e9phine, 28 rue de la Charbonni\u00e8re, Paris 18e.<\/em><\/p>\n

—<\/span><\/p>\n

Difficile d’attraper Koura Ke\u00efta au salon Jos\u00e9phine. Entre les appels t\u00e9l\u00e9phoniques, un shampoing, l’accueil des femmes, le ramassage des cheveux par terre, un petit mot gentil, la rigolade, la coordinatrice et assistante sociale du salon a de quoi s’occuper. \u00ab\u00a0Je sais tout faire, mais c’est compliqu\u00e9 !\u00a0\u00bb<\/em>, dit-elle.<\/p>\n

Ici, depuis le 8 mars 2011, au 28 rue de la Charbonni\u00e8re dans le quartier de la Goutte-d’Or, dans le 18e arrondissement de Paris, le salon social Jos\u00e9phine<\/a>, cr\u00e9\u00e9 par Lucia Iraci, redonne confiance aux femmes vivant des situations pr\u00e9caires en s’occupant de leur physique. Pendant un an, plus 1000 femmes sont pass\u00e9es par le salon.<\/p>\n

Comme Saliha Choikhi, 38 ans et trois enfants, qui cherche du travail. Conseill\u00e9e par une voisine, elle vient au salon pour la premi\u00e8re fois et se r\u00e9jouit de l’accueil \u00ab\u00a0de gens tr\u00e8s gentils\u00a0\u00bb<\/em>, elle est impatiente de voir le r\u00e9sultat en attendant que sa couleur prenne. Elle repartira radieuse.<\/p>\n

Et Nina L\u00e9one, 43 ans, au ch\u00f4mage depuis 2008, elle touche aujourd’hui les ASS. Soit environ 400 euros par mois. \u00ab\u00a0Mon assistante sociale me dit qu’il faut que je me d\u00e9brouille avec 6 euros par jour. Comment faire avec si peu pour prendre soin de soi ?\u00a0\u00bb<\/em> Malgr\u00e9 des formations et du b\u00e9n\u00e9volat, elle ne trouve pas d’emploi et ne voit pas d’issue \u00e0 sa situation. Le temps pass\u00e9 au salon lui donne un peu de r\u00e9pit et du courage.<\/p>\n

Parfois les femmes viennent par groupe de cinq ou six, accompagn\u00e9es par une association. Elles y passent la journ\u00e9e enti\u00e8re, accueillies par trois salari\u00e9-e-s et 50 coiffeur-se-s, maquilleur-se-s, stylistes b\u00e9n\u00e9voles en roulement.<\/p>\n

Soins des cheveux, coupe, couleur, brushing pour 3 euros. Soins du corps, maquillage, cours de yoga, sophrologie \u00e0 1 euro. Pr\u00eats de v\u00eatements pour les entretiens d’embauche ou \u00e9v\u00e9nement exceptionnel. Des juristes, un gyn\u00e9cologue, un dermatologue, un psychologue viennent aussi pour conseiller les femmes, dont certaines se sont depuis r\u00e9ins\u00e9r\u00e9es socialement et professionnellement.<\/p>\n

Une histoire de rencontres<\/strong><\/p>\n

Un BTS de comptabilit\u00e9 en poche, Koura Ke\u00efta, la coordinatrice du salon, commence \u00e0 travailler et \u00e0 se former dans l’humanitaire, puis dans diff\u00e9rents services du Samu social : animation, direction de centre d’h\u00e9bergement… Irrit\u00e9e par le fait que les femmes soient remises \u00e0 la rue apr\u00e8s la nuit pass\u00e9e dans les foyers, elle monte un projet d’h\u00e9bergement de femmes de plus de 50 ans pour 1 euro par jour \u00e0 Montrouge (92). Dans ce cadre, elle cherche un coiffeur ou une coiffeuse. Sans r\u00e9sultats. Puis, elle entend parler de l’association de Lucia Iraci : \u00ab\u00a0Notre rencontre \u00e9tait une \u00e9vidence\u00a0\u00bb<\/em>, dit-elle.<\/p>\n

Ici, tout est histoire de rencontres. Anne Pellegrino est esth\u00e9ticienne salari\u00e9e. Elle vient de Normandie trois jours par semaine pour les soins aux clientes du salon. \u00ab\u00a0J’ai enlev\u00e9 des poils pendant vingt ans, j’avais envie de continuer mon m\u00e9tier mais en passant \u00e0 autre chose\u00a0\u00bb<\/em>. C’est dans une \u00e9mission de t\u00e9l\u00e9vision qu’elle voit pour la premi\u00e8re fois Lucia Iraci. Rien \u00e0 voir avec le salon, la fondatrice de l’association Jos\u00e9phine pour la beaut\u00e9 des femmes y racontait son retour en Sicile. Le p\u00e8re d’Anne aussi est sicilien. Alors elle la contacte, lui raconte son parcours, et rentre dans l’aventure.<\/p>\n

M\u00eame chose pour Mehdi Gonzal\u00e8s, coiffeur habituellement b\u00e9n\u00e9vole, qui remplace actuellement la coiffeuse salari\u00e9e de l’association. Lui a vu un reportage sur l’association de Lucia Iraci est a d\u00e9cid\u00e9 d’y devenir b\u00e9n\u00e9vole, ce qu’il est depuis l’ouverture du salon. Il travaille parall\u00e8lement dans la mode, comme beaucoup des b\u00e9n\u00e9voles du salon. \u00ab\u00a0Dans le milieu de la mode parisien, le c\u00f4t\u00e9 humain manque beaucoup…\u00a0\u00bb<\/em>, dit-il avec un sourire entendu.<\/p>\n

Jadwiga Frassoni, retrait\u00e9e depuis 2010, est b\u00e9n\u00e9vole. Elle s’occupe de t\u00e2ches administratives, du linge, du caf\u00e9. Tr\u00e8s choqu\u00e9e par ses ann\u00e9es de ch\u00f4mage avant sa retraite et du traitement que l’on r\u00e9serve aux seniors en France, elle a eu besoin de partager. Ancienne cliente pendant ses ann\u00e9es d’activit\u00e9 du salon de Lucia Iraci, elle se d\u00e9place tout naturellement deux fois par semaine depuis la Seine-et-Marne jusqu’\u00e0 la Goutte d’Or.<\/p>\n

Le salon fait des petits<\/strong><\/p>\n

Tout tourne en effet autour de la charismatique Lucia Iraci, qui a coiff\u00e9 pendant vingt ans des mannequins pour les plus grands photographes de mode. Elle a cr\u00e9\u00e9 l’association Jos\u00e9phine pour la beaut\u00e9 des femmes en 2006 et a commenc\u00e9 \u00e0 recevoir les femmes en difficult\u00e9 tous les lundis dans son salon de coiffure du quartier tr\u00e8s chic de Saint-Germain-des-Pr\u00e8s, avant l’ouverture du salon Jos\u00e9phine en 2011.<\/p>\n

Nous l’avons rencontr\u00e9e lors de la soir\u00e9e organis\u00e9e le 6 mars pour f\u00eater l’anniversaire du salon : \u00ab\u00a0Une soir\u00e9e pour remercier tous nos partenaires, m\u00e9c\u00e8nes, parrains et marraines, sans qui Jos\u00e9phine n’aurait pas pu exister.\u00a0<\/em>\u00bb En grande majorit\u00e9 de grandes enseignes, comme Caroll, Kooka\u00ef et Comptoir des cotonniers, des fondations d’entreprise, comme la Macif et L’Or\u00e9al, et des bienfaiteurs \u00ab\u00a0rencontr\u00e9s pour la plupart dans [son] salon de coiffure\u00a0\u00bb<\/em>. Les b\u00e9n\u00e9fices de la vente aux ench\u00e8res d’\u0153uvres d’art, serviront \u00e0 d\u00e9velopper l’activit\u00e9 du salon de la Goutte-d’Or et financer l’ouverture de nouveaux \u00e0 Saint-Denis (93), Tours et Valenciennes.<\/p>\n

Avis aux candidat-e-s, rien ne pourra se faire si les b\u00e9n\u00e9voles ne r\u00e9pondent pas \u00e0 l’appel pour augmenter le nombre de prises en charge et concr\u00e9tiser les autres projets.<\/p>\n

Pour Lucia Iraci \u00ab\u00a0les femmes en situation de pr\u00e9carit\u00e9 ont aussi le droit d’\u00eatre belles, et nous pouvons leur donner le meilleur. Ce n’est pas parce qu’elles sont au fond du trou qu’elles doivent y rester. Je ne supporte pas l’hypocrisie qui consiste \u00e0 leur dire seulement de se d\u00e9brouiller, d’aller travailler, alors qu’\u00e0 ses propres enfants qui vont juste passer le bac, on va dire \u00ab\u00a0arrange-toi un peu, habille-toi bien\u00a0\u00bb !\u00a0\u00bb<\/em><\/p>\n

On ne peut que souhaiter longue vie \u00e0 Jos\u00e9phine !<\/p>\n

Catherine Capdeville<\/strong> \u2013 EGALITE<\/p>\n

 <\/p>\n

 <\/p>\n

 <\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

Le salon Jos\u00e9phine souffle sa premi\u00e8re bougie. Pour une somme modique, ce salon social de beaut\u00e9 offre aux femmes en situation de pr\u00e9carit\u00e9 coupe, couleur, soins du visage, \u00e9pilation, manucure, maquillage, yoga, sophrologie… Ici, les femmes viennent retrouver confiance en elles en s’occupant de leur beaut\u00e9 et en prenant leur temps.<\/p>\n","protected":false},"author":5,"featured_media":11559,"comment_status":"closed","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[21],"tags":[84,11],"yoast_head":"\nFemmes pr\u00e9caires, osez Jos\u00e9phine ! - 50 - 50 Magazine<\/title>\n<meta name=\"robots\" content=\"index, follow, max-snippet:-1, max-image-preview:large, max-video-preview:-1\" \/>\n<link rel=\"canonical\" href=\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/\" \/>\n<meta property=\"og:locale\" content=\"fr_FR\" \/>\n<meta property=\"og:type\" content=\"article\" \/>\n<meta property=\"og:title\" content=\"Femmes pr\u00e9caires, osez Jos\u00e9phine ! - 50 - 50 Magazine\" \/>\n<meta property=\"og:description\" content=\"Le salon Jos\u00e9phine souffle sa premi\u00e8re bougie. Pour une somme modique, ce salon social de beaut\u00e9 offre aux femmes en situation de pr\u00e9carit\u00e9 coupe, couleur, soins du visage, \u00e9pilation, manucure, maquillage, yoga, sophrologie... Ici, les femmes viennent retrouver confiance en elles en s'occupant de leur beaut\u00e9 et en prenant leur temps.\" \/>\n<meta property=\"og:url\" content=\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/\" \/>\n<meta property=\"og:site_name\" content=\"50 - 50 Magazine\" \/>\n<meta property=\"article:published_time\" content=\"2012-03-07T14:20:55+00:00\" \/>\n<meta property=\"og:image\" content=\"https:\/\/i2.wp.com\/www.50-50magazine.fr\/_19\/wp-content\/uploads\/2012\/03\/josephine.jpg?fit=460%2C260&ssl=1\" \/>\n\t<meta property=\"og:image:width\" content=\"460\" \/>\n\t<meta property=\"og:image:height\" content=\"260\" \/>\n\t<meta property=\"og:image:type\" content=\"image\/jpeg\" \/>\n<meta name=\"twitter:card\" content=\"summary_large_image\" \/>\n<meta name=\"twitter:label1\" content=\"\u00c9crit par\" \/>\n\t<meta name=\"twitter:data1\" content=\"Caroline Flepp\" \/>\n\t<meta name=\"twitter:label2\" content=\"Dur\u00e9e de lecture estim\u00e9e\" \/>\n\t<meta name=\"twitter:data2\" content=\"5 minutes\" \/>\n<script type=\"application\/ld+json\" class=\"yoast-schema-graph\">{\"@context\":\"https:\/\/schema.org\",\"@graph\":[{\"@type\":\"WebSite\",\"@id\":\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/#website\",\"url\":\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/\",\"name\":\"50 - 50 Magazine\",\"description\":\""les p\u00e9rip\u00e9ties de l'\u00e9galit\u00e9 femmes\/hommes"\",\"potentialAction\":[{\"@type\":\"SearchAction\",\"target\":{\"@type\":\"EntryPoint\",\"urlTemplate\":\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/?s={search_term_string}\"},\"query-input\":\"required name=search_term_string\"}],\"inLanguage\":\"fr-FR\"},{\"@type\":\"ImageObject\",\"@id\":\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/#primaryimage\",\"inLanguage\":\"fr-FR\",\"url\":\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/_19\/wp-content\/uploads\/2012\/03\/josephine.jpg\",\"contentUrl\":\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/_19\/wp-content\/uploads\/2012\/03\/josephine.jpg\",\"width\":460,\"height\":260,\"caption\":\"Salon Jos\u00e9phine, 28 rue de la Charbonni\u00e8re, Paris 18e.\"},{\"@type\":\"WebPage\",\"@id\":\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/#webpage\",\"url\":\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/\",\"name\":\"Femmes pr\u00e9caires, osez Jos\u00e9phine ! - 50 - 50 Magazine\",\"isPartOf\":{\"@id\":\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/#website\"},\"primaryImageOfPage\":{\"@id\":\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/#primaryimage\"},\"datePublished\":\"2012-03-07T14:20:55+00:00\",\"dateModified\":\"2012-03-07T14:20:55+00:00\",\"author\":{\"@id\":\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/#\/schema\/person\/aee3eccf8b6a4472cebb58eaaa3e7c92\"},\"breadcrumb\":{\"@id\":\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/#breadcrumb\"},\"inLanguage\":\"fr-FR\",\"potentialAction\":[{\"@type\":\"ReadAction\",\"target\":[\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/\"]}]},{\"@type\":\"BreadcrumbList\",\"@id\":\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/#breadcrumb\",\"itemListElement\":[{\"@type\":\"ListItem\",\"position\":1,\"name\":\"Accueil\",\"item\":\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/\"},{\"@type\":\"ListItem\",\"position\":2,\"name\":\"Femmes pr\u00e9caires, osez Jos\u00e9phine !\"}]},{\"@type\":\"Person\",\"@id\":\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/#\/schema\/person\/aee3eccf8b6a4472cebb58eaaa3e7c92\",\"name\":\"Caroline Flepp\",\"image\":{\"@type\":\"ImageObject\",\"@id\":\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/#personlogo\",\"inLanguage\":\"fr-FR\",\"url\":\"https:\/\/secure.gravatar.com\/avatar\/fb349e6d8d0c97da673ec02e44205157?s=96&d=mm&r=g\",\"contentUrl\":\"https:\/\/secure.gravatar.com\/avatar\/fb349e6d8d0c97da673ec02e44205157?s=96&d=mm&r=g\",\"caption\":\"Caroline Flepp\"},\"url\":\"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/author\/caroline\/\"}]}<\/script>\n<!-- \/ Yoast SEO plugin. -->","yoast_head_json":{"title":"Femmes pr\u00e9caires, osez Jos\u00e9phine ! - 50 - 50 Magazine","robots":{"index":"index","follow":"follow","max-snippet":"max-snippet:-1","max-image-preview":"max-image-preview:large","max-video-preview":"max-video-preview:-1"},"canonical":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/","og_locale":"fr_FR","og_type":"article","og_title":"Femmes pr\u00e9caires, osez Jos\u00e9phine ! - 50 - 50 Magazine","og_description":"Le salon Jos\u00e9phine souffle sa premi\u00e8re bougie. Pour une somme modique, ce salon social de beaut\u00e9 offre aux femmes en situation de pr\u00e9carit\u00e9 coupe, couleur, soins du visage, \u00e9pilation, manucure, maquillage, yoga, sophrologie... Ici, les femmes viennent retrouver confiance en elles en s'occupant de leur beaut\u00e9 et en prenant leur temps.","og_url":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/","og_site_name":"50 - 50 Magazine","article_published_time":"2012-03-07T14:20:55+00:00","og_image":[{"width":460,"height":260,"url":"https:\/\/i2.wp.com\/www.50-50magazine.fr\/_19\/wp-content\/uploads\/2012\/03\/josephine.jpg?fit=460%2C260&ssl=1","type":"image\/jpeg"}],"twitter_card":"summary_large_image","twitter_misc":{"\u00c9crit par":"Caroline Flepp","Dur\u00e9e de lecture estim\u00e9e":"5 minutes"},"schema":{"@context":"https:\/\/schema.org","@graph":[{"@type":"WebSite","@id":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/#website","url":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/","name":"50 - 50 Magazine","description":""les p\u00e9rip\u00e9ties de l'\u00e9galit\u00e9 femmes\/hommes"","potentialAction":[{"@type":"SearchAction","target":{"@type":"EntryPoint","urlTemplate":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/?s={search_term_string}"},"query-input":"required name=search_term_string"}],"inLanguage":"fr-FR"},{"@type":"ImageObject","@id":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/#primaryimage","inLanguage":"fr-FR","url":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/_19\/wp-content\/uploads\/2012\/03\/josephine.jpg","contentUrl":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/_19\/wp-content\/uploads\/2012\/03\/josephine.jpg","width":460,"height":260,"caption":"Salon Jos\u00e9phine, 28 rue de la Charbonni\u00e8re, Paris 18e."},{"@type":"WebPage","@id":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/#webpage","url":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/","name":"Femmes pr\u00e9caires, osez Jos\u00e9phine ! - 50 - 50 Magazine","isPartOf":{"@id":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/#website"},"primaryImageOfPage":{"@id":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/#primaryimage"},"datePublished":"2012-03-07T14:20:55+00:00","dateModified":"2012-03-07T14:20:55+00:00","author":{"@id":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/#\/schema\/person\/aee3eccf8b6a4472cebb58eaaa3e7c92"},"breadcrumb":{"@id":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/#breadcrumb"},"inLanguage":"fr-FR","potentialAction":[{"@type":"ReadAction","target":["https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/"]}]},{"@type":"BreadcrumbList","@id":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/2012\/03\/07\/femmes-precaires-osez-josephine\/#breadcrumb","itemListElement":[{"@type":"ListItem","position":1,"name":"Accueil","item":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/"},{"@type":"ListItem","position":2,"name":"Femmes pr\u00e9caires, osez Jos\u00e9phine !"}]},{"@type":"Person","@id":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/#\/schema\/person\/aee3eccf8b6a4472cebb58eaaa3e7c92","name":"Caroline Flepp","image":{"@type":"ImageObject","@id":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/#personlogo","inLanguage":"fr-FR","url":"https:\/\/secure.gravatar.com\/avatar\/fb349e6d8d0c97da673ec02e44205157?s=96&d=mm&r=g","contentUrl":"https:\/\/secure.gravatar.com\/avatar\/fb349e6d8d0c97da673ec02e44205157?s=96&d=mm&r=g","caption":"Caroline Flepp"},"url":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/author\/caroline\/"}]}},"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/11558"}],"collection":[{"href":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/5"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=11558"}],"version-history":[{"count":0,"href":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/11558\/revisions"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media\/11559"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=11558"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=11558"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.50-50magazine.fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=11558"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}