Brèves Plus de 400 organisations et personnalités appellent à manifester contre les féminicides, les violences sexuelles et toutes les violences de genre le 23 novembre
Plus de 400 organisations et personnalités appellent à manifester contre les féminicides, les violences sexuelles et toutes les violences de genre le 23 novembre
Angèle, Judith Godrèche, Isild Le Besco, Camille Kouchner, Assa Traoré, Faiza Guene, Barbara Pravi , Hélène Devynck, Christelle Taraud, Corine Masiero, Daphné Burki, Enora Malagré, Juliette Arnaud, Valérie Damidot, Giulia Fois, Florence Mendez, Vanessa Springora, et tant d’autres s’unissent au collectif #NousToutes pour dire STOP aux violences sexistes et sexuelles.
A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux minorités de genre, des dizaines de manifestations sont organisées dans toute la France hexagonale et les outre-mer pour réaffirmer notre colère et notre détermination dans la lutte contre toutes les violences commises contre les femmes, les enfants et toutes les personnes les plus marginalisées.
Depuis le début du premier mandat d’Emmanuel Macron, plus de 1000 femmes ont été assassinées en raison de leur genre dont 124 depuis le début de l’année, dans l’inaction publique la plus totale. Toutes ces mortes auraient pu et dû être évitées. Mais qu’attendre d’un chef de l’Etat qui met les agresseurs présumés sur un piédestal à la télévision publique ?
Qu’attendre d’un chef de l’Etat qui, niant le résultat des urnes, continue de dérouler le tapis rouge à l’extrême-droite en nommant un gouvernement réactionnaire ayant voté contre les droits des femmes, des minorités de genre et des enfants? Qu’attendre d’une classe politique et médiatique qui ne parle de féminicide que quand elle peut l’instrumentaliser à des fins racistes et réactionnaires ? Qu’attendre d’une justice qui perpétue la culture du viol dans les tribunaux, comme le montrent les propos tenus lors du procès de Dominique Pélicot et de ses 50 co-accusés?
Ce 23 novembre, nous appellerons à la nomination d’un gouvernement féministe et antiraciste, qui mettrait la justice sociale au cœur de son projet politique afin que nos revendications soient réellement entendues. Nous réclamerons encore et toujours un budget annuel minimum de 2,6 milliards d’euros et la mise en place d’une politique publique globale de lutte contre les violences de genre systémiques et patriarcales avec des mesures de prévention, d’accompagnement des victimes et de garantie à l’accès équitable aux droits fondamentaux pour toustes. Nous serons aussi dans la rue en solidarité avec nos sœurs et nos adelphes du monde entier et en soutien de tous les peuples victimes de la colonisation, des génocides, des guerres.
6 ans après #MeToo, nous appelons à un véritable sursaut de toute la société qui dépasse les sphères féministes pour créer une déferlante violette partout en France et dans les outre- mer.