Brèves Le Planning familial protège le droit à l’avortement !
Le Planning familial déplore l’élection de Donald Trump comme président des Etats Unis et annonce déjà qu’il y aura de graves répercussions sur les droits des femmes et LGBTQIA+.
En France, le droit à l’avortement a bientôt 50 ans et pourtant il reste menacé !
Les anti-choix et autres mouvements d’extrême droite attaquent à nouveau vigoureusement l’IVG. Des conservateur·rices qui ne souhaitent qu’une chose : renvoyer les femmes à leurs fonctions reproductives et domestiques et nier leurs choix !
Mais le droit à l’avortement est aussi mis à mal du fait de la désinformation, de l’accueil parfois culpabilisant là où il est pratiqué. 89% des personnes interrogées lors du baromètre IVG réalisé pour le Planning familial avec l’IFOP reconnaissent que des freins à l’accès à l’avortement persistent encore en France et plus de la moitié des femmes qui ont avorté dans un établissement de santé ont dû attendre plus de 7 jours pour avoir un rendez-vous.
Pour illustrer ces propos, je vous propose d’écouter le témoignage d’Anna, 23 ans, qui a avorté et qui a été accompagnée par le Planning familial.
Le droit à l’avortement est inscrit dans la Constitution française depuis le 8 mars 2024 mais il n’est pas le même pour toustes : certains profils de personnes rencontrent plus de difficultés pour y accéder, notamment 57% des personnes en milieu rural et 55% des personnes exilée.es. Les personnes mineures et en situation de précarité sont aussi davantage discriminé.es.
De nombreux freins subsistent : 63% des personnes ont peur d’être jugé.es ou d’avoir des remarques de la part des professionnel.les ou de leur entourage, considérant même que le droit à l’avortement est tabou pour 41% d’entre elleux. Certaines difficultés pour réaliser l’acte médical sont aussi présentes pour les personnes souhaitant avorter comme le manque de structures où l’avortement peut être réalisé et les temps d’attentes pour consulter un.e professionnel de santé. Toutefois, le Planning familial assure un accueil gratuit et inconditionnel, anonyme et non jugeant pour tous et toutes.