Brèves #NousToutes prépare une action choc pour dénoncer les 900 féminicides commis sous Macron
Le jeudi 8 février 2024 à 19h00, #NousToutes organise un rassemblement au pied des marches du Parvis du Trocadéro en mémoire des 900 femmes tuées durant les deux quinquennats Macron, de leur famille et de leurs proches.
Nous y dénoncerons l’absence de volonté politique réelle du gouvernement dans la lutte contre les violences de genre et exigerons l’allocation de moyens financiers suffisants pour faire reculer ces violences.
Une banderole de 15 mètres de long sur laquelle sera inscrite les noms et âges des 900 femmes tuées sera déployée tandis que nous déposerons au sol 900 veilleuses lumineuses et nous prendrons la parole pour dénoncer ce terrorisme patriarcal qui s’exerce sur les femmes et les enfant.es dans l’indifférence du gouvernement et dans une quasi totale impunité.
Depuis plus de six ans, nos dirigeants politiques se félicitent d’avoir mis en place des mesures contre les violences sexistes et sexuelles : la “Grande Cause” du quinquennat. En décembre dernier, le Président de la République se targuait même d’être “inattaquable sur la lutte contre les agressions faites aux femmes” et son ministre de la justice en janvier de voir le nombre de féminicides baisser grâce à sa politique.
Pourtant, depuis l’accession à la Présidence de E. Macron, c’est plus de 900 féminicides qui ont été recensés et plus de 1000 enfant.es devenu.es orphelin.es.
La grande cause du quinquennat ? Jamais une cause nationale n’aura autant brillé par son absence et sa complicité dans la perpétration des violences de genre. En 2024, la violence masculine continue de tuer une femme tous les 2,5 jours en France.
Nous rappelons que parmi les 900 victimes, deux femmes sur trois avaient alerté la police, déposé plainte mais elles n’ont pas été protégées et les meurtriers n’ont pas été inquiétés pour leurs actes. En 2022, 244 000 victimes de violences conjugales ont été enregistrées par les forces de sécurité (soit un doublement depuis 2016). 80% des plaintes pour violence au sein du couple sont classées sans suite. Le nombre actuel de téléphones à grand danger ne représente que 1 à 2% des cas de violences conjugales. 4 femmes victimes de violences sur 10 qui en font la demande n’ont aucune solution d’hébergement.
Le jeudi 8 février, nous dénoncerons donc l’inaction de l’Etat et exigerons l’allocation d’un budget de 2,6 milliards d’euros par an pour lutter contre les violences de genre -dont le féminicide est le dernier échelon du continuum de violence- et pour accompagner les victimes.