Brèves Théâtre Jean Vilar, trois spectacles sur les VSS
En ce début d’année, le Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine propose 3 spectacles écrits et mis en scène par des femmes sur la question des violences sexuelles et sexistes et les manières dont nous pouvons imaginer des résistances individuelles et collectives.
Poings | Pauline Peyrade, Céleste Germe, collectif Das Plateau | théâtre Jeudi 26 janvier à 20h – Au Théâtre Jean Vilar Une rave party, un homme et une femme se rencontrent et tombent amoureux. Quelques années après, la femme fuit. Poings raconte une histoire d’amour toxique, une histoire d’emprise qui se joue à l’abri des regards. Pauline Peyrade pose frontalement la question du viol conjugal et interroge avec une puissance poétique rare, la complexité et l’ambivalence de cet acte terrible, le trauma et la capacité de résilience. A corps retrouvé | Penda Diouf, Emmanuelle Rigaud, Cie Les Alouettes naïves | théâtre, danse Vendredi 3 février à 20h – Au Nouveau Gare au Théâtre A corps retrouvé est avant tout une histoire de rencontres. Celle d’une autrice, Penda Diouf, avec une metteuse en scène et chorégraphe, Emmanuelle Rigaud ; toutes deux engagées sur la question des femmes dans notre société. Rencontre ensuite avec des victimes de violences à la Maison des Femmes de Saint-Denis, lieu unique en France qui soigne les cicatrices physiques autant que mentales. Pour ce spectacle, Emmanuelle Rigaud est le corps réceptacle de ces voix féminines trop souvent tues. Istiqlal | Tamara Al Saadi – Cie La base | théâtre Vendredi 17 février à 20h – Au Théâtre Jean Vilar La mère de Leïla refuse de lui apprendre l’arabe, sa langue maternelle. Alors Leïla s’interroge, veut accéder à son histoire. Istiqlal raconte sa quête pour comprendre ses racines alors qu’elle rencontre Julien, jeune correspondant de guerre. Des fantômes de femmes de sa famille traversent son quotidien, le passé agit sur le présent… Tamara Al Saadi rappelle que la conquête d’un territoire passe aussi toujours par le corps des femmes.