En 2022, des élections majeures se tiennent en France : l’élection présidentielle et les élections législatives. Ce sont les premières élections de cette importance à se tenir après #MeToo. Depuis 2017, nous assistons à une prise de conscience inédite de l’opinion publique face aux violences faites aux femmes et aux enjeux liés à l’égalité femmes hommes. Pour répondre à ces aspirations de la société, les droits des femmes doivent être au cœur du débat politique, d’autant plus que plus de 52 % des électeurs sont des électrices ! C’est dans cette perspective que la FNCIDFF a défini, grâce à l’expérience de terrain développée par les 98 CIDFF depuis 50 ans, au travers leurs 2300 permanences, une série de propositionspour améliorer la situation des femmes et atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes.
Des garanties nécessaires
Lors du prochain quinquennat, pour une politique ambitieuse en faveur de l’égalité femmes-hommes et contre les violences faites aux femmes, trois mesures transversales sont indispensables :
• L’existence d’un ministère des Droits des femmes de plein exercice ;
• L’augmentation des financements pour les associations spécialisées qui œuvrent au quotidien sur le terrain auprès des femmes, pour lutter contre les inégalités femmes hommes et les violences faites aux femmes.
• Le recours systématique à des statistiques sexuées afin de pouvoir véritablement mesurer l’ampleur des inégalités entre les femmes et les hommes, dans tous les domaines.
Une campagne de sensibilisation
Pour porter les droits des femmes au cœur de cette campagne présidentielle 2022, les CIDFF lancent auprès du grand public la campagne #VotezPourLesDroitsDesFemmes pour inciter les électrices et électeurs à voter en prenant en compte la place des droits des femmes dans les programmes des candidat·e·s.
Cette campagne comporte huit visuels avec huit messages : réduire la précarité qui impacte majoritairement les femmes, protéger les femmes étrangères victimes de violences, lutter contre le cybersexisme et les féminicides, lutter contre les déserts gynécologiques, favoriser le partage des tâches domestiques, éduquer à l’égalité les filles et les garçons, mener une véritable éducation à la sexualité tout au long de la scolarité.