Brèves Délibéré honteux rendu par la cour d’appel de Versailles: justice pour Julie !
Délibéré rendu en quelques secondes !
• Rejet de la demande de qualifier en viol le premier acte sexuel avec pénétration sur Julie 13 ans par le premier pompier Pierre C. de la Caserne de Bourg La Reine qui connaissait sa grande vulnérabilité et son âge.
• Rejet de qualifier un grands nombres de faits de corruption de mineur comme l’avait fait remarquer la Cour de Cassation.
• Rejet de notre demande de suppléments d’informations.
Et donc maintien de la qualification d’atteinte sexuelle du 1er viol en réunion subi par Julie à 14 ans avec RENVOI DEVANT LE TRIBUNAL CORRECTIONNEL POUR SEULEMENT 3 pompiers.
Suite du combat judiciaire de la famille Leriche
La chambre de l’instruction persiste dans son erreur juridique et d’appréciation et, au mépris des faits, des droits fondamentaux de Julie, et des valeurs les plus essentielles de notre société, elle protège les agresseurs et minimise les violences sexuelles faites aux enfants.
Alors que la loi aujourd’hui rappelle qu’avant 15 ans tout consentement sexuel avec un adulte est impossible, et que l’un des pompiers, a violé Julie alors qu’elle n’avait que 13 ans, la Chambre de l’instruction de Versailles persiste à n’y voir qu’un délit, qu’une « atteinte ». Cet arrêt ébranle la confiance du peuple en l’institution judiciaire et porte atteinte à l’ordre social.
Devant ce déni de justice, rendu au nom des forts, au nom du capital sympathie des pompiers, au nom de croyances archaïques, la famille Leriche a saisi la Cour européenne des droits de l’Homme dont les très nombreuses jurisprudences récentes n’ont de cesse de sanctionner les Etats européens pour leurs défaillances patentes à sanctionner effectivement les auteurs de viols et tout particulièrement sur les mineures.
A cause de ces défaillances et de l’aveuglement coupable voire complice de la Justice, Julie a dû, 12 ans après sa première plainte, et alors qu’elle avait dénoncé ces faits, déposer une nouvelle plainte contre les 18 autres pompiers qui l’ont violée et agressée et qui, à ce jour, n’ont jamais été inquiétés pour ces crimes même si la plupart d’entre eux ont reconnu avoir eu des actes sexuels avec pénétration sur elle.
Sophie Sept, actrice, militante Femen