Brèves Violences faites aux femmes: la ville d’Antony agit !
Le 25 novembre prochain, à l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, la ville d’Antony agit pour sensibiliser le grand public à la question des violences conjugales.
Sacs à pain
La Ville a proposé aux boulangeries antoniennes de s’associer à sa démarche de sensibilisation et d’emballer, à partir du 19 novembre après-midi, les baguettes de pain avec des sachets imprimés pour l’occasion. Au recto de ces sachets figurent les numéros nationaux et locaux d’urgence et au verso le violentomètre.
Présenté sous forme de réglette colorée, il permet aux jeunes femmes de prendre conscience des violences dont elles pourraient être victimes dans leur relation amoureuse. Vert : profite. Orange : vigilance, dis stop. Rouge : protège-toi, demande de l’aide. Une vingtaine de comportements inappropriés sont ainsi listés. Ce petit outil s’adresse aussi aux hommes, l’objectif étant de faire évoluer les mentalités et d’éviter tout sentiment d’impunité.
Violentomètre
Le violentomètre est également distribué gratuitement avec le magazine municipal de novembre dans chaque boîte aux lettres. « Il m’a semblé important de proposer ce dispositif pour sensibiliser sur les violences conjugales. Elles sont d’une ampleur insoupçonnée. On estime qu’une femme sur trois dans le monde en subira les conséquences au cours de sa vie » explique Stéphanie Schlienger, maire adjointe chargée notamment de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes.
Réseau partenarial
« La lutte contre les violences familiales nécessite la mise en place d’un réseau efficace avec l’ensemble des acteurs intervenants auprès des victimes : associations locales, police nationale et municipale, Département… Faire réseau est gage d’amélioration des dispositifs et du parcours de ces femmes. C’est ce à quoi nous nous attelons avec le centre communal d’action sociale en créant des rencontres régulières, des outils pratiques. » explique Stéphanie Schlienger.
La mise en place par la Ville de « Bons pour Taxi » instaurés dans le cadre d’un partenariat entre le CCAS et le commissariat en est un exemple concret. Lors d’un dépôt de plainte, ce dispositif permet aux femmes victimes de violences conjugales de se voir offrir un trajet en taxi pour se rendre à l’institut médico-judiciaire de Garches afin de faire constater leurs blessures.