Brèves Mattel doit dire stop au harcèlement sexuel !
Mattel vend son produit-phare, la poupée Barbie, à grands renforts de slogans féministes. Mais dans les usines où nous avons enquêté une nouvelle fois cette année, les femmes produisent les poupées Barbie dans la crainte d’être humiliées ou harcelées. La multinationale ne semble rien faire pour mettre un terme à la banalisation du harcèlement sexuel dans ses usines.
Contre ces abus, Mattel peut agir. Ensemble, demandons-lui de le faire !
4 sur 10 : c’est le nombre d’ouvrières nous ayant fait part de situations pouvant être qualifiées de harcèlement sexuel au cours de notre enquête en 2019
Interpellez Mattel aujourd’hui !
Remarques déplacées sur le physique, propos à connotation sexuelle, attouchements, diffusion de photos dégradantes sur le groupe de discussion WeChat, théoriquement destiné à échanger des informations sur les horaires de travail ou les objectifs de production…
Tout cela se déroule sous les yeux des responsables d’équipe et ne semble susciter aucune réaction de la part de la direction. Les ouvrières qui en sont victimes n’osent pas se plaindre, de peur notamment de perdre leur emploi.
Ces faits sont constitutifs de harcèlement sexuel. Ils établissent un environnement de travail hostile, qu’a clairement ressenti notre témoin pendant cette nouvelle enquête « infiltrée » dans une usine de Mattel en Chine.
Stop au harcèlement sexuel dans les usines.