Brèves Ni Seule, Ni Masquée pour Accoucher
Le ministère des Solidarités et de la Santé souligne dans son communiqué de presse du 9 novembre 2020 que le port du masque pendant l’accouchement “est souhaitable mais en aucun cas obligatoire”. Cependant des équipes médicales continuent d’imposer le port du masque aux femmes pendant leur accouchement. Ça suffit ! Un communiqué ambigüe qui ne répond pas à la nécessité d’assurer un accouchement digne aux femmes ni de protéger les soignant·es.
Dans les faits, l’accouchement met les femmes dans une position de grande vulnérabilité. Elles n’ont pas toutes l’énergie ou l’envie d’argumenter avec l’équipe médicale sur le bien fondé du port du masque dans ces instants si particuliers. Dans la plupart des cas, elles ignorent même que celui-ci n’est pas obligatoire.
Pour celles qui veulent faire respecter leur droit de ne pas porter de masque, comment faire face à des soignant·es sous-équipé·es et mal protégé·es qui ont peur pour leur santé ?
Pour mettre fin à ces situations humiliantes et déshumanisantes où un masque est imposé aux femmes en salle d’accouchement et pour garantir la sécurité des équipes médicales, nous lançons une pétition “Ni seule ni masquée pour accoucher”. Soyez nombreuses et nombreux à signer pour appuyer des demandes simples :
1- Faire entrer l’accouchement dans la liste des exceptions réglementaires au port du masque obligatoire.
2- Equiper les professionnel·les de santé en masques FFP2, lunettes ou visières de protection afin qu’ils soient correctement protégé·es contre le Covid.
3- Garantir la présence des conjoint·es (ou de la personne de confiance) auprès de leur compagne afin de préserver le caractère familial et humain d’une naissance (accouchement et séjour).
4- Assurer l’application du communiqué du gouvernement et des recommandations de bonnes pratiques médicales des sociétés savantes dans toutes les maternités françaises, hôpitaux publics comme cliniques privées, afin de garantir la sécurité des équipes médicales, des femmes qui accouchent, et de leurs bébés.
Collectif « Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques »