France \ Société \ Musique Avec l’oreille et jusqu’au bout des doigts, Barbara Osorovitz exerce le métier de luthière.
Elles sont à peine une dizaine en France à exercer ce métier et Barbara Osorovitz est l’une d’entre elles. Elle nous a ouvert son atelier pour nous le raconter. Les jeunes sont de plus en plus nombreuses à s’intéresser à la lutherie et aujourd’hui, une femme luthière n’est plus regardée comme un phénomène de foire. Bien que la profession ait été durement touchée par la crise de 2010, peu ont quitté ce métier pas comme les autres, qui est d’abord une passion et dont l’harmonie embellit bien davantage la vie que nombre de professions plus lucratives.
De l’art de cultiver ses passions et de s’autoriser à faire un métier que l’on aime …
Réaliser des guitares demande de la patience et un savoir faire qui s’acquiert au fil du temps. C’est un travail minutieux et plutôt solitaire – sauf si l’on s’associe avec des confrères ou consœurs – qui fait appel au toucher dans le choix des bois, à un travail manuel de précision pour la découpe de la table d’harmonie et des différents éléments de la caisse et du manche, pour la mise en forme des côtés et l’assemblage du tout, et enfin pour le ponçage et le vernis. Mais ce métier est aussi très créatif dans tout le travail de conception et de finition qui autorisent originalité et inventivité.
Plaisirs et déplaisirs du métier
Femme luthière, pourquoi pas ?
S’installer oui mais …
Bien sûr la lutherie demande aussi d’avoir une oreille qui va savoir faire sonner les instruments par anticipation dès les premières étapes de leur fabrication – mais aussi quand il s’agit de les régler ou de les réparer, jugez vous-mêmes :
Que vous ayez une guitare à régler ou à réparer, ou que vous ayez décidé de vous en faire fabriquer une sur mesure selon vos goûts, Barbara Osorovitz vous accueillera avec la même affabilité et la même bienveillance et mettra tout son savoir faire en action pour vous satisfaire et faire sonner votre guitare selon ses qualités intrinsèque et vos attentes.
Textes, vidéo, photos et audios par Marie-Hélène Le Ny 50-50 Magazine