Brèves L’UNEF appelle la ministre de l’Enseignement supérieur à engager un campagne de sensibilisation sur le bizutage
Le 19 septembre 2012, à l’université Lille 2, un étudiant en médecine de 3ème année a subi une agression sexuelle alors qu’il se trouvait dans une soirée de bizutage.
Dans un communiqué du 2 octobre, le syndicat étudiant l’UNEF approuve les décisions prises par le Président de l’université afin que cela ne se reproduise plus mais « s’inquiète cependant de la complaisance d’un grand nombre d’établissements vis-à-vis des pratiques de bizutages encore courantes dans de nombreuses villes universitaires ».
14 ans après la loi interdisant le bizutage, ces pratiques visant à intégrer les nouveaux arrivants, ne sont véritablement punies que lorsqu’elles dégénèrent et apparaissent dans les faits divers.
« L’UNEF rappelle qu’aucune pratique d’humiliation ou d’abaissement, que les victimes soient consentantes ou non, ne peut être considérée comme favorisant l’intégration et la participation à la vie étudiante ».
L’UNEF demande notamment aux chefs d’établissements de cesser de donner des subventions à « toute soirée ou association qui promouvrait ces actes archaïques et qui donnent une image déplorable du milieu étudiant ».
Le syndicat appelle également la ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, à engager une campagne de sensibilisation sur le bizutage dans le milieu étudiant et à clarifier les « critères donnant lieu à des subventions universitaires ».
« Les soirées sponsorisées par des alcooliers, les soirées à thème, à caractère sexiste ou homophobes, et l’ensemble des soirées « d’épreuves d’intégration » ne doivent plus donner lieu à des financements publics ».