Brèves Neuvième jour de grève des femmes de chambre de Louvre Hôtels au pont de Suresnes

Les femmes de chambre de deux hôtels parisiens du groupe Louvre Hôtels, un Campanile et un Première classe, situés au pont de Suresnes sont en grève illimitée depuis le 20 mars.

Employées par l’entreprise Deca France, sous-traitante du groupe Louvre Hôtels, ces 15 femmes ne bénéficient pas des avantages des salarié-es du groupe et doivent supporter des cadences insoutenables : 4 chambres et demie en une heure, en moyenne 18 chambres par jour avec un contrat de 4 heures, sans pause pendant la journée, elles peuvent nettoyer jusqu’à 29 chambres.

Gagnant en moyenne 500 euros mensuels, elles revendiquent notamment une rémunération à l’heure et non à la chambre effectuée, une cadence de 2 chambres à l’heure, une augmentation de salaire mensuel de 150 euros, un 13e mois, et différentes primes.

Une première dans ce type de conflits, 11 salarié-e-s internes du groupe (soit 30%) sont également en grève avec les mêmes revendications.

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