Brèves Trois associations appellent à l’arrêt de l’excision
A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales féminines, le 6 février, trois associations appellent « les acteurs de la société civile, les médecins et prestataires de santé ainsi que les décideurs politiques et religieux à s’unir et à redoubler d’efforts pour défendre les droits humains, promouvoir un monde de respect et de dignité et permettre aux femmes et aux filles de grandir et de vivre à l’abri des pratiques néfastes qui mettent en danger leur santé et leur bien-être ».
L’AMSOPT (Association malienne pour le suivi et l’abandon des pratiques traditionnelles néfastes) et l’ONG française Equilibres & Populations, qui promeuvent l’abandon de l’excision dans la région de Kayes au Mali, et Femmes et contributions au développement (Fecodev), qui travaille auprès des migrants vivant en France à l’accompagnement du processus d’abandon de l’excision au Mali rappellent que selon l’OMS, entre 120 et 140 millions de femmes ont été soumises à cette pratique dans le monde.